A frequency and textual analysis of non-suicidal self injury in print-based media: a quantitative and qualitative analysis

Clinicians and researchers have reported that perceptions of non-suicidal self-injury (NSSI) have changed over time, while speculation has been generated related to the media portrayal of NSSI and the individuals who engage in this behaviour. However, no study to date has directly examined represen...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Beettam, Erin Louise
Other Authors: Nancy Lee Heath (Supervisor)
Format: Others
Language:en
Published: McGill University 2013
Subjects:
Online Access:http://digitool.Library.McGill.CA:80/R/?func=dbin-jump-full&object_id=119330
Description
Summary:Clinicians and researchers have reported that perceptions of non-suicidal self-injury (NSSI) have changed over time, while speculation has been generated related to the media portrayal of NSSI and the individuals who engage in this behaviour. However, no study to date has directly examined representations of NSSI in print media longitudinally. This dissertation's objective was to investigate the depiction of NSSI within print-based media over a 20-year period (1988 to 2007) by examining articles published in popular English-speaking magazines. The theoretical framework for the thesis draws from social cognitive theory (Bandura, 1986) originating in social psychology, and from cultivation theory originating in cultural and media studies (Gerbner & Gross, 1976). A mixed methods study created two samples; quantitative sample of 117 articles from a keyword search of popular magazine titles and a qualitative sample of 29 articles of NSSI-themed feature articles. The quantitative analysis indicated a significant increase in the number of articles published over time, and an increase in the variety of publications mentioning NSSI. The majority of self-injuring characters depicted were females (91.36%), with male and LGBT characters under-represented. Of the self-injuring characters depicted, 26.31% were celebrities, 22.78% had a history of abuse, 21.25% reported substance abuse, 31.25% reported depression, and 25% experienced suicidal behaviours. The qualitative study showed shifts in social perceptions. A change occurred with a reduced emphasis on NSSI as part of a mental disorder, and an increased emphasis on NSSI caused by social factors. NSSI descriptions changed from unusual and severe to common and moderate methods. A process of normalizing and minimizing NSSI behaviour arose and the metaphor of addiction was used to describe NSSI. An initial trend towards writing to increase awareness about NSSI transitioned to blaming the media for a perceived swell in NSSI rates. Articles provided limited commentary on society's role in NSSI behaviours. The current study suggests articles published about NSSI have increased with time, and that the topic of self-injury is being discussed with a broader audience. Implications of normalization and minimization of NSSI, the addiction metaphor for NSSI, self-identifying as a self-injurer, and social factors of NSSI are discussed. === Les cliniciens et les chercheurs ont rapporté que la perception quant à l'automutilation non suicidaire (NSSI) a changé au fil du temps, alors qu'il y a eu de la spéculation reliée au portrait dressé par les médias à propos de la NSSI et des individus qui se livrent à ce comportement. Cependant, aucune étude à ce jour n'a directement examiné la représentation de la NSSI dans la presse écrite de manière longitudinale. L'objectif de cette thèse était d'enquêter sur la représentation de la NSSI dans la presse écrite au cours d'une période de 20 ans (1988 à 2007) en examinant les articles publiés dans des magazines populaires de langue anglaise. Le cadre théorique de la thèse s'inspire de la théorie cognitive sociale (Bandura, 1986) provenant de la psychologie sociale et de la théorie de la culture, elle-même provenant des études culturelles et des médias (Gerbner et Gross, 1976). Une étude par méthodes mixtes a créé deux échantillons : un échantillon quantitatif de 117 articles d'une recherche par mot clé de magazines populaires et un échantillon qualitatif de 29 articles de fond ayant pour thème les NSSIs. L'analyse quantitative indique une augmentation significative du nombre d'articles publiés au fil du temps, et une augmentation de la variété des publications mentionnant la NSSI. La majorité des personnes pratiquant l'automutilation représentée étaient des femmes (91,36 %), les hommes et les LGBTs étant sous-représentés. Parmi les personnes pratiquant l'automutilation représentées, 26,31 % étaient des célébrités, 22,78 % avaient des antécédents de violence, 21,25 % ont rapporté des problèmes de toxicomanie, 31,25 % de la dépression et 25 % ont eu des comportements suicidaires. L'étude qualitative a montré des changements dans les perceptions sociales. Un changement s'est produit avec une importance moindre de la NSSI, comme faisant partie d'un trouble mental, et une importance accrue de la NSSI causée par des facteurs sociaux. Les descriptions de la NSSI ont changé passant de méthodes inhabituelles et sévères à des méthodes communes et modérées. Un processus normalisant et minimisant les comportements de la NSSI est apparu, et la métaphore de la toxicomanie a été utilisée pour décrire la NSSI. Une première tendance vers l'écriture pour accroître la sensibilisation au sujet de la NSSI s'est transformée vers un blâme des médias pour un accroissement perçu des taux de la NSSI. Les articles ont fourni des commentaires limités sur le rôle de la société dans les comportements de la NSSI. La présente étude suggère que les articles publiés sur la NSSI ont augmenté avec le temps, et que le sujet de l'automutilation rejoint dorénavant un public plus large. Les implications de la normalisation et de la minimisation des NSSIs, la métaphore de la dépendance des NSSIs, leur auto-identification comme moyen de se blesser soi-même et les facteurs sociaux des NSSIs sont examinés.