Summary: | This thesis reexamines the distribution of arguments in different languages, proposing that Case itself is not universal, but a realization of an underlying principle of Argument Licensing. I claim that arguments must be syntactically licensed (i.e. by Agree) but that the features by which arguments are licensed can vary between languages. I discuss in detail the realization of Person Licensing in Ojibwe in the absence of Case, as well as in other languages showing Person Restrictions. Argument Licensing facilitates a deeper understanding of the principles that underlie arguments and their behaviour in the syntactic derivation, without being restricted by the exact realization of Case alone.I first present a detailed analysis of Ojibwe verbal morphology, focusing on the complex Inverse System and verbal theme-sign suffixes that I claim encode the person (π) features of multiple arguments (see also Bloomfield 1957; Rhodes 1994; McGinnis 1999; Bruening 2001, 2009). I adopt the notion of Cyclic Agree of a π-probe on v with multiple arguments from Béjar & Rezac (2009), and posit morphosyntactic π-features (e.g. Harley & Ritter 2002) organized by entailment relations (see Cowper 2005). I revise the mechanics of Cyclic Agree to fully account for the Ojibwe data, including apparent intransitive morphology on a transitive verbal complex and the conjunct morphology found in embedded clauses. I claim that Person Restrictions (i.e. the Strong Person-Case Constraint, Bonet 1991) in Ojibwe ditransitives are accounted for by Cyclic Agree and the requirement of Person Licensing (i.e. π-features on arguments must enter an Agree relation). I argue that Person Restrictions are generally derived by a need for Person Licensing, and that similar restrictions in French, Spanish, Basque, Icelandic and other languages directly relate to the derivation of the Ojibwe Inverse System by Cyclic Agree with v (related approaches found in Anagnostopoulou 2003, 2005; Béjar & Rezac 2003; Adger & Harbour 2007; Heck & Richards 2010).I further claim that Ojibwe is a caseless language, indicated by a lack of Case phenomena (see Ritter & Rosen 2005; see also related work in Ritter & Wiltschko 2004, 2007, 2010), and that Ojibwe arguments are subject to Person Licensing in the absence of Case. I claim that Case and Person Licensing are distinct realizations of the underlying principle of Argument Licensing (a generalized version of the Case Filter), and that Person Licensing is identified by a bundle of properties relating to the checking of π-features that are not shared with a standard view of Case. My view of licensing allows for a three-way typology where a language may license arguments by Case, Person, or by both as in Romance languages that have Case phenomena as well as Person Restrictions. I discuss a range of data that fall under my view of Person Licensing centered on v, including the Person Case Constraint, psych verb constructions and split-ergativity by person. My main proposal is that Case itself is not a universal of human language but is instead a robust realization of an underlying universal of Argument Licensing. I claim that my approach to the distribution of arguments achieves better coverage of the data by allowing for greater cross-linguistic variation that is unified at a deeper level by the principle of Argument Licensing. === Cette thèse examine la distribution des arguments dans différentes langues, en proposant que le Cas en soi n'est pas universel, mais la réalisation d'un principe sous-jacent de Licence d'Argument. Je maintiens que les arguments doivent être licenciés syntaxiquement (par exemple par Accord) mais que les traits par lesquels les arguments sont licenciés peuvent varier d'une langue à l'autre. Je discute en détail la réalisation de Licence de Personne en ojibois en l'absence de Cas, de même que dans d'autres langues qui font preuve de Restrictions sur Personne. La licence de l'argument facilite une meilleure connaissance des principes qui sous-tendent les arguments et leur comportement lors de la dérivation syntaxique, sans être restreint au seul Cas. Je présente d'abord une analyse détaillée de la morphologie verbale de l'ojibois dans le Système Inverse aussi bien que dans les intransitives et l'ordre conjoint, en me concentrant sur les suffixes thème–signe dont je maintiens qu'ils encodent les traits de multiples arguments de la personne (π) (voir également Bloomfield 1957; Rhodes 1994). Je révise la notion d' Accord Cyclique de Béjar et Rezac (2009) et je stipule des traits-π morphosyntaxiques (Harley & Ritter 2002) organisés par des rapports d'implication (Cowper 2005). Je maintiens que Accord Cyclique dérive également en ojibois de Restrictions sur Personne en conjonction avec Licence de Personne des arguments. Je soumets que Restrictions sur Personne en français. espagnol, basque et islandais peuvent également être dérivées par le système de Accord Cyclique et Licence de Personne (voir aussi Anagnostopoulou 2005; Adger & Harbour 2007; Heck & Richards 2010). Je maintiens en outre que l'ojibois est une langue sans cas, tel qu'indiqué par le manque de phénomène casuel (Ritter & Rosen 2005), et que les arguments en ojibois sont sujets à Licence de Personne en l'absence de Cas. Je maintiens que Cas et Licence de Personne sont des réalisations distinctes du principe sous-jacent de Licence d'Argument, et que Licence de Personne est identifié par un groupe de propriétés qui ne sont pas partagées par une vision standard de Cas. Ma façon de voir la licence permet une typologie tripartite dans laquelle une langue peut licencier les arguments par Cas, Personne, ou par les deux comme dans les langues romanes qui possèdent les phénomènes de Cas de même que Restrictions sur Personne. Ma proposition principale est que Cas en soi n'est pas un trait universel des langues humaines mais que, au lieu, il consiste en une réalisation robuste d'un trait universel sous-jacent de Licence d'Argument. Je maintiens que mon approche à la distribution des arguments s'applique à un plus grand nombre de données en permettant une plus grande variation translinguistique qui est unifiée à un niveau plus profond par le principe de licence d'Argument.
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