Summary: | Predator-prey interactions occurring between competitors that share a resource is a food web configuration known as intraguild predation (IGP). Theory dictates that IGP in its most basic configuration is often unstable, with strict criteria for coexistence of intraguild predator and intraguild prey. However, IGP is quite frequent in nature. The main objective of my thesis was to show how modifications to IGP interactions can promote the persistence of this food web configuration. First, I theoretically analysed how prey switching by the intraguild predator affected coexistence. I then focused on IGP in a mussel aquaculture system and empirically tested for factors modifying IGP pressures exerted by mussels on zooplankton intraguild prey. My IGP model with prey switching yielded coexistence over a greater range of parameters compared to the basic IGP model. In the mussel aquaculture system, age/stage structures and ontogenetic niche shifts were identified as factors that alter IGP interactions and potentially prevent the zooplankton intraguild prey from being excluded. This research adds to the literature on IGP interactions and provides insight on mechanisms that allow these food webs to persist. === Les interactions prédateurs-proies se produisant entre les concurrents qui partagent une ressource représentent une configuration réseau alimentaire connu sous le nom de prédation « intraguilde » (IGP). La théorie dicte que l'IGP dans sa configuration la plus basique est instable, avec des critères stricts en matière de coexistence. Cependant les prédations intraguildes sont assez fréquentes dans la nature. Le principal objectif de ma thèse était de montrer comment les modifications des interactions IGP peuvent favoriser la persistance de ce réseau trophique. D'abord, j'ai analysé, de façon théorique, les effets de la commutation des proies par les prédateurs intraguildes sur la coexistence. Je me suis ensuite concentré sur les prédations intraguildes dans un système de mytiliculture. J'ai évalué, de façon empirique, les facteurs pouvant modifier les pressions provenant de la prédation intraguilde et étant exercées par les moules sur le zooplancton (proie intraguilde). Mon modèle IGP qui inclut la commutation des proies a abouti à la coexistence sur une plus grande gamme de paramètres par rapport au modèle de base IGP. Dans mon système de mytiliculture, la structure « âge / stade » ainsi que les déplacements de niches ontogénétiques ont été identifiés comme des facteurs modifiant les interactions IGP et qui empêchent potentiellement le zooplancton (la proie intraguilde) d'être exclu. Cette recherche s'ajoute à la littérature sur les interactions IGP et donne un aperçu sur les mécanismes qui permettent à ces réseaux trophiques de persister.
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