Impulsivity in men and women: A general population study in the Southwest of Montreal

Impulsivity is considered a major contributor to various antisocial behaviours (Nofziger, 2010) and is present in many mental and personality disorders (American Psychiatric Association, 2000). Given that clear sex differences have been observed in such behaviours and disorders (Nofziger, 2010; Stru...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Reyes Ayllon, Andrea
Other Authors: Anne Crocker (Internal/Supervisor)
Format: Others
Language:en
Published: McGill University 2012
Subjects:
Online Access:http://digitool.Library.McGill.CA:80/R/?func=dbin-jump-full&object_id=110676
Description
Summary:Impulsivity is considered a major contributor to various antisocial behaviours (Nofziger, 2010) and is present in many mental and personality disorders (American Psychiatric Association, 2000). Given that clear sex differences have been observed in such behaviours and disorders (Nofziger, 2010; Struber, et al., 2008), it is of interest to explore whether similar sex differences are observed in impulsivity. This thesis explores sex differences in impulsivity and its sub factors, as well as the potential role of impulsivity in explaining sex differences in antisocial behaviours and affective disorders. Using the Barratt Impulsiveness Scale, 11a version (BIS-11a; Barratt, 1994), a self report measure of impulsivity, we compared men and women on their total BIS total scores and factor scores, and examined whether sex moderated the association between impulsivity and criminal justice involvement, aggression, substance dependence, depression and mania.The analyses were conducted using data gathered through a large Epidemiological Catchment Area study of mental health in Montreal, Canada. The sample was randomly selected among residents living in the southwest of the city and consisted of 2,419 participants, between the ages of 15 and 69. Each participant was administered a variety of assessment measures including the BIS-11a, the Composite International Diagnostic Interview, a self report version of the Modified Overt Aggression Scale and a self-report criminal justice involvement scale. One-way analyses of covariance revealed no sex differences in impulsivity, even after controlling for age and socioeconomic status. In terms of the factors of impulsivity, both careful planning and coping stability were marginally higher in men. Additionally, logistic regression analyses showed that impulsivity was a predictor of criminal justice involvement, aggression and substance dependence but not of depression and mania and that sex was predictive of criminality, self-aggression and substance dependence (both alcohol and drug) in the past twelve months. Sex, however did not moderate the relation between impulsivity and any of the other variables, as was originally anticipated. In conclusion, if men were more prone than women to engage in such behaviours, their propensity is probably due to other factors such as heightened opportunity to engage in antisocial behaviours. Alternatively, the BIS-11a might not measure all components of impulsivity such a sensation seeking trait which may be directly linked to sex differences in antisocial behaviours and affective disorders. Future studies should include additional measures of impulsivity in order to get a clearer picture of the role sex might play in the association between antisocial behaviours, affective disorders and impulsivity as a whole.This large scale epidemiological study is the first to our knowledge in North America to look at sex differences and similarities in the measurement of impulsivity as well as the correlates of the latter. This study will allow us to make inferences about the relation between impulsivity and sex in the general population. === L'impulsivité est considérée comme un facteur contribuant fortement aux comportements antisociaux (Nofziger, 2010). Ce trait est également présent dans plusieurs troubles de santé mentale et de la personnalité (American Psychiatric Association, 2000). Prenant compte que des différences inter sexe ont été observés dans ces comportements et troubles mentaux (Nofziger, 2010;. Struber, et al, 2008), il est intéressant d'examiner si ces mêmes différences pourraient être observées en ce qui a trait à l'impulsivité. Cette thèse explore les différences inter sexe dans l'impulsivité et ses sous-facteurs, ainsi que le rôle potentiel que ces différences ont sur les comportements antisociaux et les troubles affectifs. Utilisant l'échelle d'impulsivité de Barratt (BIS-11a; Barratt, 1994), nous avons comparé les hommes et les femmes dans leurs scores totaux et dans les scores de leurs sous-facteurs. Nous avons aussi examiné si le sexe était un facteur modérateur de l'association entre d'une part l'impulsivité et d'autre part, la criminalité, l'agression, la dépendance aux substances, la dépression et de manie. Les analyses ont été effectuées à partir des données recueillies dans le cadre d'une vaste étude Épidémiologique portant sur la santé mentale à Montréal, Canada. L'échantillon aléatoire était composé de 2,419 participants, âgés de 15 à 69 ans, résidant dans le sud-ouest de Montréal. Nous avons administré une série d'instruments aux participants, y compris la BIS-11a, la « Composite International Diagnostic Interview », la « Modified Overt Aggression Scale » et un questionnaire de criminalité auto-rapporté. Une analyse de covariance n'a révélé aucune différence entre les sexes dans l'impulsivité et ce, même en contrôlant l'âge et le statut socio-économique. En ce qui concerne les facteurs d'impulsivité de « planification minutieuse » et « stabilité pour faire face aux problèmes », les résultats étaient légèrement plus élevés chez les hommes. En outre, des analyses de régression logistique ont montré que l'impulsivité était un facteur prédicateur de la criminalité, des comportements agressifs ainsi que de la dépendance aux substances mais pas de dépression et de manie. Le sexe était lui aussi un facteur prédictif de la criminalité, de l'auto-agression et de la dépendance aux de substances. Le sexe, n'était toutefois pas une variable modératrice de la relation entre l'impulsivité et les variables d'intérêt. Nous pouvons donc conclure que si les hommes sont plus aptes que les femmes à perpétrer ces comportements, leur propension est probablement due à d'autres facteurs tels que, l'occasion accrue de s'engager dans des comportements antisociaux. Alternativement, la BIS-11 ne mesure peut-être pas toutes les composantes de l'impulsivité et il s'agit peut-être de d'autres sous facteurs de l'impulsivité comme la recherche de sensations fortes qui sont directement liées aux différences inter-sexe observées dans les comportements antisociaux et des troubles affectifs. Les études futures devraient donc inclure des mesures supplémentaires d'impulsivité dans le but d'obtenir une image plus claire de l'association entre le sexe, les comportements antisociaux et l'impulsivité. Cette étude épidémiologique est la première étude à notre connaissance, en Amérique du Nord à étudier les différences inter sexe dans l'impulsivité, ainsi que l'effet modérateur que ce trait a sur les comportements antisociaux chez les hommes et les femmes. Cette étude nous permettra de faire des inférences sur la relation entre l'impulsivité et le sexe dans la population générale.