The radicalization of homegrown terrorists: A social-personality model

A new type of terrorist has emerged in the last decade. Inspired by jihadi ideology, these individuals are born and raised in the very country they wish to attack. Such homegrown terrorism has become the primary concern of security agencies in Western countries. While many theories purport to descri...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: King, Michael
Other Authors: Donald M Taylor (Supervisor)
Format: Others
Language:en
Published: McGill University 2012
Subjects:
Online Access:http://digitool.Library.McGill.CA:80/R/?func=dbin-jump-full&object_id=110446
Description
Summary:A new type of terrorist has emerged in the last decade. Inspired by jihadi ideology, these individuals are born and raised in the very country they wish to attack. Such homegrown terrorism has become the primary concern of security agencies in Western countries. While many theories purport to describe the exact stages involved in the radicalization leading to homegrown terrorism, very little empirical data exists on the psychology of those who become radicalized. In the present dissertation, I propose and test a novel model of the social psychological factors contributing to radicalization: the two-factor model of homegrown terrorism. The origins of the two-factor model are discussed in Manuscript 1, where I reviewed five major models of radicalization and analyzed them through the lens of terrorism studies and social psychology. This analysis yielded several avenues for future research, including the importance of the jihadi narrative and of personality traits. These two themes then formed the basis of the two-factor model of homegrown terrorism tested in Manuscript 2. In order to derive specific, testable hypotheses, social identity theory was used to deconstruct the jihadi narrative and social dominance theory was used to inform the theme of personality. I hypothesized that the jihadi narrative, which underscores a threat to Islam, is interpreted on an individual level as a threat to collective pride, and that low social dominance orientation (SDO) is linked to increased support for the use of violence. Together, a threat to collective pride and low SDO formed the two-factor model of homegrown terrorism. The initial test of the two-factor model consisted of a survey conducted with Canadian Muslims. Results supported one factor in the model but not the other. Respondents who perceived a greater threat to Islam reported less collective pride, which in turn lead to more aggressive action tendencies towards non-Muslim Canadians. Moreover, it was high SDO, rather than low SDO, that were linked to more aggressive action tendencies towards non-Muslim Canadians. A similar pattern of results was found in two laboratory experiments where participants were deceived into thinking that group members had either truly planned, or successfully carried out, acts of terrorism. When this violence was presented as a response against a threat to group pride, strongly identified group members viewed terrorism more positively. Moreover, during these experiments, higher levels of SDO were associated with more positive appraisals of terrorism. Manuscript 3 describes additional testing of the link between high SDO and terrorism. Capitalizing on an annual large-scale civil-war simulation, I investigated if participants' personality characteristics predicted their selection of simulation role. For two consecutive years, students who requested to enact terrorists and insurgents rated significantly higher on SDO than students requesting other roles. Overall, the results identify collective pride and high SDO as key factors in the radicalization process leading to terrorism. Implications for future research and counter-terrorism strategies are discussed. === Un nouveau type de terroristes est apparu au cours de la dernière décennie. Ces individus, inspirés par l'idéologie djihadiste, tentent de s'attaquer au pays local dans lequel ils sont nés et ont grandi. Ce terrorisme local est au cœur des préoccupations des agences de sécurité occidentales. Bien que de nombreuses théories visent à décrire les étapes du processus de radicalisation menant au terrorisme local, très peu de données empiriques existent concernant la psychologie de ceux qui se radicalisent. Dans cette thèse doctorale, j'adopte une perspective fondée sur la psychologie sociale pour élaborer et tester un nouveau modèle théorique de la radicalisation : le modèle bifactoriel du terrorisme local. Les origines du modèle bifactoriel font l'objet du Manuscrit 1, dans lequel cinq grands modèles théoriques de la radicalisation sont analysés par le bais de la psychologie sociale et d'études sur le terrorisme. Cette analyse a généré plusieurs avenues de recherche potentielles, incluant l'importance du récit djihadiste et des traits de personnalité du terroriste. Ces deux éléments ont ensuite formé la base du modèle bifactoriel du terrorisme local qui a été testé dans le Manuscrit 2. Afin de tirer des hypothèses précises et vérifiables, la théorie de l'identité sociale a été appliquée afin de déconstruire le récit djihadiste et la théorie de la dominance sociale a alimenté la réflexion portant sur les traits de personnalité du terroriste. J'ai proposé l'hypothèse que le récit djihadiste, qui souligne la notion de menace à l'Islam, soit interprété à un niveau personnel comme une menace à l'estime collective. J'ai également proposé l'hypothèse qu'une faible orientation à la dominance sociale (ODS) soit reliée à un soutien accru pour l'utilisation de la violence. Ensemble, la menace à l'estime collective et une ODS faible composent le modèle bifactoriel du terrorisme local. Le modèle bifactoriel a initialement été testé grâce à un sondage effectué auprès de Canadiens musulmans. Les résultats ont confirmé un seul des deux facteurs du modèle : les participants qui percevaient une menace à l'Islam se disaient moins fiers de leur groupe, ce qui à son tour était associé à une tendance agressive envers les Canadiens non-musulmans plus élevée. De plus, c'était une ODS forte, plutôt que faible, qui menait à une tendance plus élevée à vouloir poser des gestes agressifs envers les Canadiens non-musulmans. Des résultats similaires ont été obtenus lors de deux études expérimentales où les participants étaient amenés à croire que des membres de leur groupe avaient soit vraisemblablement planifié, ou véritablement réussi, à perpétrer des actes terroristes. Lorsque cette violence était présentée comme étant une réponse face à une menace à l'estime collective, les membres qui s'identifiaient plus fortement à leur groupe percevaient le terrorisme plus positivement. De plus, dans ces deux études expérimentales, une ODS forte était associée à une évaluation plus positive du terrorisme. Le Manuscrit 3 décrit une autre évaluation du lien entre l'ODS et le terrorisme. Ainsi, profitant de l'occasion unique offerte par une simulation à grande échelle de guerre civile, j'ai cherché à savoir si les traits de personnalité des participants prédiraient le rôle qu'ils allaient choisir lors de la simulation. Durant deux années consécutives, les participants qui souhaitaient tenir les rôles de terroristes et d'insurgés présentaient une ODS plus forte que les participants qui souhaitaient tenir d'autres rôles lors de ces simulations. Dans l'ensemble, les résultats de mes études indiquent que l'estime collective et l'ODS sont deux facteurs clés dans le processus de radicalisation qui mène au terrorisme. Les implications de ces résultats pour la recherche future et pour les stratégies anti-terrorisme font l'objet de discussion.