Does source matter? Using ProMED-mail to compare the timeliness of outbreak communications from governmental and nongovernmental sources

Background: Nongovernmental (or informal) information sources have been credited with raising earlier warnings of disease threats than traditional governmental reporting systems, thus facilitating the rapid recognition and response to potential pandemics and emerging disease outbreaks. Despite an i...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Mondor, Luke
Other Authors: David Buckeridge (Supervisor2)
Format: Others
Language:en
Published: McGill University 2012
Subjects:
Online Access:http://digitool.Library.McGill.CA:80/R/?func=dbin-jump-full&object_id=106558
Description
Summary:Background: Nongovernmental (or informal) information sources have been credited with raising earlier warnings of disease threats than traditional governmental reporting systems, thus facilitating the rapid recognition and response to potential pandemics and emerging disease outbreaks. Despite an increased global reliance on informal reporting systems, little empirical evidence exists to support this assertion. In this project we examined (1) whether the original source of outbreak information (governmental or nongovernmental) was an explanatory factor in the timely reporting of outbreaks, and (2) trends in outbreak communication by governmental and nongovernmental sources. Methods: Using a database of 398 unique human infectious disease outbreaks reported in the World Health Organization's "Disease Outbreak News" from 1996-2009, we identified the source(s) and date of the earliest outbreak communication from ProMED-mail's archives. Negative binomial regression models were used to estimate the effect of reporting source (i.e., governmental or nongovernmental) on the timeliness of outbreak communication. Results: Over the period 1996–2009, we found no statistically significant difference in communication timeliness for outbreaks reported first by nongovernmental sources compared to outbreaks communicated first by governmental sources (IRR=0.95, 95% CI [0.77, 1.18]). We observed a trend towards communicating outbreaks more quickly over time for both governmental and nongovernmental sources, but this trend was statistically significant only for governmental sources (IRR=0.94, 95% CI [0.91, 0.97]). Conclusion: To our knowledge, this study is the first to quantify the timeliness of outbreak communications from governmental and nongovernmental sources over time and across a range of diseases. While we observed no statistically significant differences in reporting speed between these sources, our study was limited to a small sample of WHO-confirmed outbreaks. Further research is therefore needed to build upon our results. === Historique : Comparé aux systèmes de déclaration gouvernementaux traditionnels, les sources d'information non gouvernementales (ou informelles) sont réputées produire des avertissements plus précoces en terme d'éclosion de maladies, facilitant ce faisant la reconnaissance rapide et une réponse prompte aux flambées épidémiques naissantes et aux potentielles pandémies. Malgré un recours accru aux systèmes de déclaration informels, il existe peu de preuves empiriques pour supporter cette affirmation. Dans ce projet, nous avons examiné (1) si la source originale de l'information sur une flambée épidémique (gouvernemental ou non gouvernementale) était un facteur explicatif dans la déclaration précoce de flambées épidémiques et (2) l'évolution des communications sur les flambées épidémiques par les sources gouvernementales et non gouvernementales.Méthodes : En utilisant une base de données comptant 398 flambées épidémiques infectieuses distinctes sélectionnées à partir du « Disease Outbreak News » de l'Organisation Mondiale de la Santé de 1996 à 2009, nous avons identifié la ou les sources et la date de la première communication au sujet de cette flambée épidémique, au moyen des archives de ProMED-mail. Des modèles de régression négative binomiale ont été utilisés pour évaluer les différences et améliorations en terme de déclaration rapide de flambées épidémiques (comparé à la date présumée de leur début), par type de sources.Résultats : Nous n'avons trouvé aucune différence statistiquement significative dans la rapidité des communications au sujet des flambées épidémiques entre celles rapportées en premier par des sources non gouvernementales comparées à celle déclarées en premier par des sources gouvernementales pour la période 1996-2009 (IRR=0.95, 95% CI [0.77, 1.18]). De plus, bien que les deux types de sources rapportent les flambées épidémiques plus rapidement, une amélioration statistiquement significative n'a été notée que pour les sources gouvernementales (IRR=0.94, 95% CI [0.91, 0.97]). Conclusion : À notre connaissance, il s'agit de la première étude à quantifier la rapidité des communications au sujet de flambées épidémiques provenant des sources gouvernementales et non gouvernementales, touchant une période étendue et une variété de maladies. Bien qu'aucune différence statistiquement significative n'a été démontrée entre ces deux types de sources, nos résultats sont limités à un petit échantillon de flambées épidémiques confirmées par l'OMS. D'autres études sont nécessaires pour confirmer ces résultats.