| Summary: | Over the past half a century, the Short-eared Owl (Asio flammeus) has experienced a severe population decline across North America. Many aspects of Short-eared Owl natural history are poorly understood, thus hampering the development of effective management plans. The overall goal of this thesis was to help to fill the knowledge gaps that exist, and at the same time provide a foundation for future studies. The specific objectives were three-fold: 1) to investigate Short-eared Owl spatial origins across North America in the context of nomadic, migratory and/or philopatric movements; 2) to develop a practical visual survey protocol aimed at improving monitoring efforts and facilitating assessments of across season landscape-level habitat use; and 3) to describe nest site characteristics, success, and causes of failure. Stable isotope analysis was used to investigate spatial origins of Short-eared Owls, and while exploratory in nature, evidence was provided that the species may exhibit different movement strategies across their North American range. The volunteer visual survey protocol developed here was successful over a trial period, and should become a reliable monitoring scheme to track abundance and distribution through time. Based on the comparison of sites 'used' versus 'available' on two islands on Lake Ontario near Kingston, in eastern Ontario, the Short-eared Owl's use of forest cover during the winter appears to be dependent on seasonal effects. Also, during the breeding season in this geographical area, grazed grassland with scattered trees should be considered important habitat. Short-eared Owls exhibited a tendency for loose nesting aggregations in areas that were predominantly tall grasses, and often on grazed grassland. Fledging success was low and both anthropogenic and natural causes of mortality were identified. The findings of this study will contribute greatly to the current understanding of Short-eared Owl natural history, and the techniques described will be valuable tools for subsequent research and conservation initiatives. === Au cours de la dernière moitié du siècle, la population du hibou des marais (Asio flammeus) a subi d'un déclin sévère à travers l'Amérique du Nord. Plusieurs aspects de leur histoire naturelle sont mal compris, entravant ainsi le développement de plans de gestion efficaces. Le but principal de cette thèse était d'essayer de combler le manque de notions à l'égard du hibou des marais tout en assurant une base pour les études ultérieures. Les objectifs spécifiques comportent trois volets: 1) examiner les origines spatiales à travers l'Amérique du Nord en lien avec les déplacements nomades, migratoires et/ou philopatriques; 2) développer un protocole pour les sondages visuels visant à améliorer les efforts de surveillance, et à faciliter l'évaluation de l'utilisation de l'habitat à travers les saisons à l'échelle du paysage; et 3) décrire des sites de nidification, le succès des nids et les causes d'échec de la nidification. L'analyse des isotopes stables était utilisée pour examiner les origines spatiales, et malgré son aspect exploratoire, cette méthode a démontrée que l'espèce pourrait posséder différentes stratégies de déplacement à travers l'Amérique du Nord. Le protocole mis en place pour les sondages visuels accomplis par des bénévoles fût un succès durant la période d'essai, et devrait être une méthode de surveillance sûre pour suivre l'abondance et la distribution de l'espèce à travers le temps. Sur la base d'une comparaison des sites 'utilisés' et 'disponibles' sur deux îles du Lac Ontario près de Kingston dans l'est de l'Ontario, l'importance du couvert forestier durant l'hiver semblent dépendre des effets climatiques saisonniers. Aussi, durant la saison de reproduction dans cette région, le pâturage avec les arbres épars doit être considérés comme l'habitat essentiel. Les hiboux des marais ont démontré une tendance pour les nids faiblement agrégés, dans des régions principalement constitués de hautes herbes et souvent dans les pâturages. Le succès d'envol était faible, et les causes de mortalité naturelles et anthropiques étaient identifiées. Les conclusions de cette étude vont contribuer énormément à la compréhension de l'histoire naturelle du hibou des marais, et les techniques décrites seront des outils de valeur pour la recherche et les efforts de conservation dans l'avenir.
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