Balkanisation et processus d'identification culturelle : le cas de la Macédoine

De l'histoire aux Sciences sociales, j'ai cherché à comprendre le processus d'identification culturelle dans la Macédoine. Celui-ci a été mis en évidence par la mondialisation qui est venu questionner la légitimité territoriale. Cette légitimité territoriale nous apparaît à partir du...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Bonneau, Annie
Format: Others
Published: 1999
Subjects:
Online Access:http://constellation.uqac.ca/997/1/11962914.pdf
Description
Summary:De l'histoire aux Sciences sociales, j'ai cherché à comprendre le processus d'identification culturelle dans la Macédoine. Celui-ci a été mis en évidence par la mondialisation qui est venu questionner la légitimité territoriale. Cette légitimité territoriale nous apparaît à partir du processus de reconnaissance internationale. Cette reconnaissance met l'emphase sur les mouvements de frontières survenus à travers les siècles. La périodisation nous a permis d'analyser la relation temps / espace qui explique l'impact du morcellement territorial. Le morcellement territorial influence le mouvement de population et le mouvement des frontières, ceux-ci auraient une importance dans la définition des États considérés dans leur cadre physique pour que la légitimité territoriale de ces nouveaux États souverains ne soit pas remise en question. La définition de l'État physique nous amène à regarder le dualisme corps /âme ou État / culture. Ce dualisme emprunté au rationalisme cartésien, nous amène à observer la démarche de reconnaissance internationale qui nous amènera à préciser la nation macédonienne considérée comme un projet de société qui cherche à dépasser le terme nation. La démarche entreprise par la Macédoine en 1991 est loin d'être terminée, d'autant plus que le conflit au Kosovo vient compromettre l'équilibre politique que la Macédoine est parvenue à établir. Ce conflit vient questionner la capacité de ces nouveaux États de gérer les relations ethniques à l'intérieur d'un État physique qui s'appuie sur une constitution adoptée démocratiquement. Nous avons donc essayé de démontrer la nécessité pour les nouveaux États souverains de se bâtir un État physique solide qui obtient l'approbation de la Communauté internationale, et ainsi pouvoir définir une culture qui lui permettrait de construire une nation qui deviendrait le moyen d'expression de l'ensemble de la collectivité. A.B.