Une approche de reconnaissance d'activités utilisant la fouille de données temporelles

L'assistance d'une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer est une tâche difficile, coûteuse et complexe. La relation est souvent compliquée entre l'aidant et le patient qui souhaite préserver son intimité. Avec l'émergence du domaine de l'intelligence ambiante, les...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Moutacalli, Mohamed Tarik
Format: Others
Published: 2012
Subjects:
Online Access:http://constellation.uqac.ca/2466/1/030327792.pdf
Description
Summary:L'assistance d'une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer est une tâche difficile, coûteuse et complexe. La relation est souvent compliquée entre l'aidant et le patient qui souhaite préserver son intimité. Avec l'émergence du domaine de l'intelligence ambiante, les recherches se sont orientées vers une assistance automatisée qui consiste à remplacer l'assistant par un agent artificiel. Le plus grand défi de cette solution réside dans la reconnaissance, voire la prédiction, de l'activité du patient afin de l'aider, au besoin et au moment opportun, à son bon déroulement. Le nombre très élevé des activités de la vie quotidienne (AVQ) que le patient peut effectuer, ce que nous appelons aussi le nombre d'hypothèses, complique grandement cette recherche. En effet, comme chaque activité se compose de plusieurs actions, cette recherche se traduit donc par la recherche de la ou les actions effectuées par le patient parmi toutes les actions de toutes ses activités et ce, en un temps réel. Ce mémoire de maîtrise explore les techniques de la fouille de données temporelles afin de proposer une réponse à cette problématique en essayant de réduire au maximum, à un instant précis, le nombre d'hypothèses. Le travail débute par une analyse de l'historique des actions du patient pour créer des plans d'activités. Des plans propres à chaque patient et qui spécifient la liste ordonnée des actions qui composent une activité. Ensuite, une segmentation temporelle est effectuée sur chaque plan créant un ou plusieurs intervalles temporels résumant les périodes de commencement de l'activité. La troisième étape consiste à implémenter un système de reconnaissance d'activité pour trouver, à tout instant, l'activité la plus probable. Ce travail se base essentiellement sur l'aspect temporel et n'offre pas juste une solution pour la reconnaissance d'activité, mais il répond aussi aux erreurs d'initiations. Des erreurs susceptibles d'être commises par les malades d'Alzheimer et qui n'ont jamais été traitées par aucune autre recherche. Les tests et validations de notre approche ont été effectués avec des données réelles enregistrées après l'observation de réels malades d'Alzheimer et les résultats sont très satisfaisants.