Variations intrinsèques et co-intrinsèques de durée vocalique en français québécois / : mémoire présenté à l'Université Laval comme exigence partielle de la maîtrise en linguistique offerte à l'Université du Québec à Chicoutimi en vertu d'un protocole d'entente avec l'Université Laval par Hélène Morasse.
Le présent mémoire de maîtrise est une étude des variations microprosodiques de durée en français québécois. Le corpus qui a été utilisé pour cette étude est un corpus de phrases lues enregistré en laboratoire et basé sur les productions de quatre informateurs. Il offre un échantillon de 2308 oc...
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Format: | Others |
Published: |
1995
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Online Access: | http://constellation.uqac.ca/1173/1/1521099.pdf |
Summary: | Le présent mémoire de maîtrise est une étude des variations microprosodiques de durée en français québécois.
Le corpus qui a été utilisé pour cette étude est un corpus de phrases lues enregistré en laboratoire et basé sur les productions de quatre informateurs. Il offre un échantillon de 2308 occurrences représentant dix-sept voyelles du français québécois.
L'analyse est divisée en deux parties principales. La première partie porte sur les variations intrinsèques de durée, soit les variations de durée vocalique qui dépendent des caractéristiques inhérentes à chacune des voyelles; la deuxième s'intéresse ensuite aux variations co-intrinsèques qui sont imputables aux caractéristiques de l'entourage consonantique des voyelles.
Cette étude se veut à la fois descriptive et analytique. Elle apporte des éléments nouveaux aux études faites auparavant sur ce sujet en français québécois dans le sens qu'elle permet de tirer certaines conclusions sur le caractère idiolectal ou général des variations intrinsèques de durée puisqu'elle est la première à s'appuyer sur l'étude de plus d'un locuteur.
Elle permettra également de jeter un éclairage sur le caractère universel ou propre à chaque langue des variations microprosodiques de durée puisque les résultats qui en sont issus offrent un point de comparaison direct et fiable avec ceux de l'étude de Di CRISTO (1985) sur le français hexagonal avec laquelle la parenté méthodologique est très grande.
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