Summary: | En 2003, le comité permanent de la justice et des droits de la personne a été chargé d’étudier le projet de loi C-23, qui visait la mise en place d’un registre national des délinquants sexuels au Canada. Lors de ce processus, 12 mémoires ont été présentés au comité par des organismes et des individus qui désiraient se prononcer sur la controverse soulevée par ce projet de loi. Cette thèse vise deux objectifs inter-reliés : l’un empirique, l’autre théorique. Tout d’abord, il s’agit de mener une analyse des diverses problématisations que les auteurs de ces mémoires ont fait de la controverse. Dans un deuxième temps, cet analyse est aussi un exercice d’application théorique, où les concepts d’acteurs, d’actant et de point de passage obligé, qui sont proposés par la sociologie de l’acteur-réseau de Bruno Latour, sont utilisés.
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