Le pouvoir dans le récit d'une émeute carcérale « L'émeute d'Archambault : la nuit d'horreur racontée heure par heure »
Cette recherche qualitative porte sur les dynamiques du pouvoir dans le récit d’une émeute carcérale. L’analyse du récit-témoignage de Dunn (1983) révèle que le pouvoir y est protéiforme, fluctuant et négocié à travers trois niveaux d’interactions : celui de la représentation (entre personnages), de...
Main Author: | |
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Language: | fr |
Published: |
2012
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Online Access: | http://hdl.handle.net/10393/23210 |
Summary: | Cette recherche qualitative porte sur les dynamiques du pouvoir dans le récit d’une émeute carcérale. L’analyse du récit-témoignage de Dunn (1983) révèle que le pouvoir y est protéiforme, fluctuant et négocié à travers trois niveaux d’interactions : celui de la représentation (entre personnages), de la narration (entre observateur et spectateurs virtuels ou actuels) et de la légitimation (entre l’auteur et son lectorat). Dix répertoires actualisent un aspect performatif grâce au recours à l’une ou à plusieurs formes de pouvoir : le relief dramatique (un pouvoir de surface), l’autorité directoriale (un pouvoir véritable) et le pouvoir disruptif (un pouvoir qui morcèle les interactions). Ces trois formes de pouvoir découlent à divers égards du schéma dramaturgique de Goffman (1973/1974). Plus encore, les interactions traversées par le pouvoir se créent par la mise sur pied d’une définition de situation et d’un consensus temporaire. |
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