Construction/déconstruction par l’école du mythe d’une société canadienne multiculturelle. Etude comparative des programmes d’études du second cycle du secondaire dans les écoles publiques de Colombie-Britannique, d’Ontario et de Nouvelle-Ecosse

L’une des missions de l’école publique est de transmettre les principes et idéaux que l’Etat considère comme des piliers du vivre-ensemble. Le multiculturalisme étant au coeur du projet fédéral canadien, nous proposons, dans ce mémoire, de considérer dans quelle mesure les écoles publiques secondair...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Deveau, Severine
Other Authors: Arcand, Sebastien (Etudes canadiennes, CUSB)
Language:en_US
Published: 2010
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/1993/4113
Description
Summary:L’une des missions de l’école publique est de transmettre les principes et idéaux que l’Etat considère comme des piliers du vivre-ensemble. Le multiculturalisme étant au coeur du projet fédéral canadien, nous proposons, dans ce mémoire, de considérer dans quelle mesure les écoles publiques secondaires s’efforcent d’assurer la promotion de cet idéal. Nous réalisons une étude comparative où nous comparons les programmes d’études du second cycle des écoles secondaires publiques de la Colombie-Britannique, de l’Ontario et de la Nouvelle-Ecosse, en tenant compte des dimensions sociétale, groupale/intergroupale et individuelle/interindividuelle. Notre travail nous permet d’observer un manque évident de consensus sur la question et confirme la difficulté qu’il y a à construire un mythe national sans un organe éducatif national. Il s’avère que l’Ontario propose l’ensemble curriculaire reflétant le mieux l’esprit de la politique du multiculturalisme, tandis qu’à l’opposé, ce sont les écoles françaises de Nouvelle-Ecosse qui s’en éloignent le plus. La sous-représentation des dimensions groupale et individuelle est une constante dans les trois provinces, bien qu’à des degrés divers. Aussi, on repère un déséquilibre entre les minorités nationales et les minorités ethniques « minoritaires », et le manque de visibilité de la question du racisme.