Contribution au demembrement phenotypique et a la validation nosologique des conduites suicidaires
Ce travail s'articule autour du constat de l'hétérogénéité phénotypique des conduitessuicidaires conjointement à celui de l'existence de nombreux facteurs de validité nosologique.En suivant la méthode du symptôme candidat, nous avons pu montrer que la distribution del'âge à la pr...
Main Author: | |
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Language: | fra |
Published: |
Université Paris-Est
2008
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Subjects: | |
Online Access: | http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01002058 http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/01/00/20/58/PDF/TH2008PEST0049.pdf |
Summary: | Ce travail s'articule autour du constat de l'hétérogénéité phénotypique des conduitessuicidaires conjointement à celui de l'existence de nombreux facteurs de validité nosologique.En suivant la méthode du symptôme candidat, nous avons pu montrer que la distribution del'âge à la première tentative de suicide (TS) était une mixture de deux distributionsgaussiennes. Ce symptôme candidat nous a permis de délimiter deux sous groupes distincts depatients en terme de caractéristiques cliniques. Parallèlement, l'exploration des dysfonctionscognitives de patients suicidants nous a permis de proposer un deuxième symptôme candidat :le déficit de l'inhibition cognitive. Enfin, grâce à l'analyse en composante principale d'uninstrument de mesure de la léthalité suicidaire, nous avons pu montrer que la sous dimensionde léthalité " implémentation du patient " constituait un symptôme candidat du fait de sesliens probables avec l'intentionnalité suicidaire, deux dimensions intriquées et déterminantesdans la genèse de conduites suicidaires. Notre contribution a la validation nosologique desconduites suicidaires concerne les résultats obtenus à partir de l'étude d'une population depatients bipolaires au sein de laquelle l'héritabilité des conduites suicidaires est apparuindépendante de celle du trouble bipolaire de l'humeur. Enfin, au sein d'une populationépidémiologique psychiatrique martiniquaise homogène sur le plan ethnique, 18% despatients avaient des antécédents de TS. Ce chiffre est inférieur à celui mesuré au sein d'étudesmenées en population cliniques majoritairement caucasiennes et conforte l'idée d'une " hyposuicidalité" dans les populations d'origine africaine. |
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