Statut résidentiel, mobilité et marché du travail : analyses empiriques et théoriques

Cette thèse vise à vérifier, à partir de données françaises, l'hypothèse d'Oswald selon laquelle la propriété immobilité serait un frein à la flexibilité du marché du travail et entraînerait donc un taux de chômage plus élevé. Le premier chapitre présente une synthèse de la littérature réc...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Sellem, Faouzi
Language:FRE
Published: Université du Maine 2012
Subjects:
Online Access:http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00753388
http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/75/33/88/PDF/2012LEMA2002_converti.pdf
Description
Summary:Cette thèse vise à vérifier, à partir de données françaises, l'hypothèse d'Oswald selon laquelle la propriété immobilité serait un frein à la flexibilité du marché du travail et entraînerait donc un taux de chômage plus élevé. Le premier chapitre présente une synthèse de la littérature récente s'intéressant à la vérification de cette hypothèse. Le deuxième chapitre analyse l'effet du statut résidentiel sur les taux de retour à l'emploi. Les résultats empiriques montrent que les propriétaires ont plus de chance d'accéder à des emplois locaux, mais plus faible chance d'accéder à des emplois impliquant une mobilité résidentielle. Le troisième chapitre cherche à apporter un éclairage supplémentaire sur le comportement de recherche d'emploi des propriétaires selon qu'ils sont accédants ou non. Les résultats empiriques indiquent que les accédants à la propriété sortent plus vite du chômage tandis que les propriétaires détenant un stock d'actifs financiers élevé restent plus longtemps au chômage. Enfin, le quatrième chapitre propose un modèle théorique à agents hétérogènes afin d'analyser les effets du statut résidentiel et des politiques publiques sur les taux de retour à l'emploi. Nos résultats révèlent que la mobilité des propriétaires et des locataires est affectée par les coûts de mobilité et que le plus faible taux de sortie du chômage des propriétaires s'explique essentiellement par la stratégie d'accession à la propriété et par un effet de richesse.