Apprentissage et noyau pour les interfaces cerveau-machine

Les Interfaces Cerveau-Machine (ICM) ont été appliquées avec succès aussi bien dans le domaine clinique que pour l'amélioration de la vie quotidienne de patients avec des handicaps. En tant que composante essentielle, le module de traitement du signal détermine nettement la performance d'u...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Tian, Xilan
Language:English
Published: INSA de Rouen 2012
Subjects:
Online Access:http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00735891
http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/73/58/91/PDF/XilanTian_these.pdf
Description
Summary:Les Interfaces Cerveau-Machine (ICM) ont été appliquées avec succès aussi bien dans le domaine clinique que pour l'amélioration de la vie quotidienne de patients avec des handicaps. En tant que composante essentielle, le module de traitement du signal détermine nettement la performance d'un système ICM. Nous nous consacrons à améliorer les stratégies de traitement du signal du point de vue de l'apprentissage de la machine. Tout d'abord, nous avons développé un algorithme basé sur les SVM transductifs couplés aux noyaux multiples afin d'intégrer différentes vues des données (vue statistique ou vue géométrique) dans le processus d'apprentissage. Deuxièmement, nous avons proposé une version enligne de l'apprentissage multi-noyaux dans le cas supervisé. Les résultats expérimentaux montrent de meilleures performances par rapport aux approches classiques. De plus, l'algorithme proposé permet de sélectionner automatiquement les canaux de signaux EEG utiles grâce à l'apprentissage multi-noyaux.Dans la dernière partie, nous nous sommes attaqués à l'amélioration du module de traitement du signal au-delà des algorithmes d'apprentissage automatique eux-mêmes. En analysant les données ICM hors-ligne, nous avons d'abord confirmé qu'un modèle de classification simple peut également obtenir des performances satisfaisantes en effectuant une sélection de caractéristiques (et/ou de canaux). Nous avons ensuite conçu un système émotionnel ICM par en tenant compte de l'état émotionnel de l'utilisateur. Sur la base des données de l'EEG obtenus avec différents états émotionnels, c'est-à -dire, positives, négatives et neutres émotions, nous avons finalement prouvé que l'émotion affectait les performances ICM en utilisant des tests statistiques. Cette partie de la thèse propose des bases pour réaliser des ICM plus adaptées aux utilisateurs.