The impact of an M&A on a target firm : a socially responsible organizational identity perspective

De plus en plus d‟entreprises de taille moyenne à Identité Organisationnelle Socialement Responsable (IOSR) ont été récemment acquises par des multinationales. Ce phénomène est notamment illustré par les achats de Body Shop par L'Oréal, de Stonyfield Farm par le Groupe Danone et de Ben & Je...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Bayle Cordier, Julie
Language:FRE
Published: HEC 2010
Subjects:
Online Access:http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00539793
http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/53/97/93/PDF/BAYLE-CORDIER_THESE_JUIN_2010.pdf
Description
Summary:De plus en plus d‟entreprises de taille moyenne à Identité Organisationnelle Socialement Responsable (IOSR) ont été récemment acquises par des multinationales. Ce phénomène est notamment illustré par les achats de Body Shop par L'Oréal, de Stonyfield Farm par le Groupe Danone et de Ben & Jerry's par Unilever. Cette thèse part du postulat que l‟IOSR est une ressource précieuse, rare et tacite (Barney, 1986; 1991) que les multinationales souhaitent capter par le biais de fusions-acquisitions. Si l'impact d'une fusion-acquisition sur les pratiques des parties prenantes des entreprises cibles et acquéreuses a été étudié d‟un point de vue quantitatif (Waddock & Graves, 2006), il n'existe en revanche aucune étude sur le phénomène du point de vue de l'identité organisationnelle, et plus particulièrement du point de vue de l‟IOSR. La partie empirique de la thèse prend appui sur l'étude du cas de l'acquisition de la firme Ben & Jerry‟s Ice Cream, pionnier en matière de RSE par la multinationale Unilever. L‟ambition est de comprendre l‟impact de cette acquisition sur l‟IOSR de Ben & Jerry's, et plus particulièrement, les facteurs qui peuvent contribuent à la résilience de l‟IOSR d‟une entreprise. En partant de la littérature sur la responsabilité sociale de l‟entreprise et l‟identité organisationnelle, il est proposé un nouveau modèle de l‟IOSR qui articule trois éléments : le discours managérial, les manifestations et actions visibles de l‟entreprise en matière de responsabilité sociale et, enfin, les perceptions des membres de l'organisation de la responsabilité sociale de leur entreprise. La première partie s‟appuie sur une approche plus «objective» en procédant à une analyse longitudinale de l'évolution du discours managérial («identité projetée») et des artefacts organisationnels («identité manifestée"). Les résultats de cette partie montrent que le départ des fondateurs des fonctions dirigeantes de l‟entreprise et l‟arrivée de managers professionnels ont eu plus d'impact sur les Identités Projetée et Manifestée de l‟entreprise que l'acquisition elle-même. La deuxième partie de l‟étude adopte une perspective plus subjective et interprétative pour appréhender les perceptions des salariés de leur organisation. Les résultats de cette partie révèlent qu'il existe de multiples perspectives sur ce qui constitue la nature et le contenu d'une IOSR, remettant ainsi en question la notion d'une identité monolithique de l'organisation.