La décision de l'expérimentation à l'interprétation : l'apport de Donald Davidson

Cette thèse s'intéresse à la théorie de la décision telle que la propose le philosophe américain Donald Davidson. Après avoir lu et discuté les théories de Ramsey (1926), von Neumann et Morgenstern (1954), Savage (1954), Davidson propose es propres axiomatiques et procédures de test en introdui...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Harnay, Pôl-Vincent
Language:FRE
Published: Université Panthéon-Sorbonne - Paris I 2008
Subjects:
Online Access:http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00363905
http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/36/39/05/PDF/Harnay_Pol-Vincent_these.pdf
Description
Summary:Cette thèse s'intéresse à la théorie de la décision telle que la propose le philosophe américain Donald Davidson. Après avoir lu et discuté les théories de Ramsey (1926), von Neumann et Morgenstern (1954), Savage (1954), Davidson propose es propres axiomatiques et procédures de test en introduisant, à la différence des expériences antérieures de la théorie de l'utilité espérée, des probabilités subjectives. Les résultats de ces expériences qu'il mène entr 1957 et 1959 le conduisent toutefois à critiquer, voire à rejeter ses premières analyses de la décision. Il se tourne alors vers la philosophie de l'action et du langage et étaye ses critiques dont la plus importante est celle qui consiste pour l'expérimentateur à faire l'impasse sur les significations que les sujets attribuent aux issues. Pourtant, fort de son expérience philosophique, il propose dans les années 1980 une nouvelle théorie de la décision qui intègre une théorie de l'interprétation du langage. S'appuyant sur le modèle Bolker-Jeffrey (1965), Davidson propose d'analyser simultanément les désirs (utilités), les croyances (probabilités) et les significations. <br />Nous cherchons à montrer si cette seconde version enrichie de la théorie de la décision, pour le moins originale, répond aux différentes critiques que l'on pouvait adresser à la première. Et, d'une manière plus générale, nous mettons en lumière l'apport d'une théorie de la décision au carrefour de l'économie et de la philosophie.