Les nations unies et le droit de légitime défense

Reconnu à l'article 51 de la Charte des Nations unies, la légitime défense est élevée au rang de règle primaire de l'ordre juridique international. C'est un droit accordé au profit d'un Etat victime d'une agression armée. Il découle de l'interdiction générale du recours...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Détais, Julien
Language:FRE
Published: Université d'Angers 2007
Subjects:
CIJ
Online Access:http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00346398
http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/34/63/98/PDF/These_finale_reprographie.pdf
id ndltd-CCSD-oai-tel.archives-ouvertes.fr-tel-00346398
record_format oai_dc
spelling ndltd-CCSD-oai-tel.archives-ouvertes.fr-tel-003463982013-01-07T18:27:13Z http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00346398 http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/34/63/98/PDF/These_finale_reprographie.pdf Les nations unies et le droit de légitime défense Détais, Julien Droit international public Légitime défense Nations Unies Conseil de sécurité Agression Guerre Effectivité <br />Efficacité Règle primaire Règle secondaire Responsabilité CIJ Reconnu à l'article 51 de la Charte des Nations unies, la légitime défense est élevée au rang de règle primaire de l'ordre juridique international. C'est un droit accordé au profit d'un Etat victime d'une agression armée. Il découle de l'interdiction générale du recours à la force posée par l'article 2§4. L'analyse montre que les dérives qui affectent le droit de légitime défense résultent d'un double déficit. Un manque d'effectivité tout d'abord ; le droit de légitime défense est détourné dans son application et dénaturé dans son interprétation. Il est souvent abusivement invoqué par les Etats afin de fonder juridiquement un emploi de la force contraire à la Charte. Les événements récents liés à la lutte contre le terrorisme conduisent certains à une relecture élargissant le champ d'application de l'article 51. Un manque d'efficacité ensuite ; si le droit de légitime défense est conditionné dans sa mise en oeuvre, il n'est encore que peu contrôlé. La CIJ a ainsi identifié les conditions conventionnelles et coutumières de son exercice. Le droit international dispose, en outre, de divers instruments afin de contrôler les actes de légitime défense que ce soit dans le cadre du droit commun de la responsabilité internationale ou dans celui du droit de la sécurité collective via le Conseil de sécurité ou les opérations de maintien de la paix. Ces mécanismes permettent d'engager la responsabilité étatique, mais aussi individuelle. La pratique témoigne néanmoins de carences importantes et pose la nécessaire question de la réforme de la Charte. 2007-11-30 FRE PhD thesis Université d'Angers
collection NDLTD
language FRE
sources NDLTD
topic Droit international public
Légitime défense
Nations Unies
Conseil de sécurité
Agression
Guerre
Effectivité
<br />Efficacité
Règle primaire
Règle secondaire
Responsabilité
CIJ
spellingShingle Droit international public
Légitime défense
Nations Unies
Conseil de sécurité
Agression
Guerre
Effectivité
<br />Efficacité
Règle primaire
Règle secondaire
Responsabilité
CIJ
Détais, Julien
Les nations unies et le droit de légitime défense
description Reconnu à l'article 51 de la Charte des Nations unies, la légitime défense est élevée au rang de règle primaire de l'ordre juridique international. C'est un droit accordé au profit d'un Etat victime d'une agression armée. Il découle de l'interdiction générale du recours à la force posée par l'article 2§4. L'analyse montre que les dérives qui affectent le droit de légitime défense résultent d'un double déficit. Un manque d'effectivité tout d'abord ; le droit de légitime défense est détourné dans son application et dénaturé dans son interprétation. Il est souvent abusivement invoqué par les Etats afin de fonder juridiquement un emploi de la force contraire à la Charte. Les événements récents liés à la lutte contre le terrorisme conduisent certains à une relecture élargissant le champ d'application de l'article 51. Un manque d'efficacité ensuite ; si le droit de légitime défense est conditionné dans sa mise en oeuvre, il n'est encore que peu contrôlé. La CIJ a ainsi identifié les conditions conventionnelles et coutumières de son exercice. Le droit international dispose, en outre, de divers instruments afin de contrôler les actes de légitime défense que ce soit dans le cadre du droit commun de la responsabilité internationale ou dans celui du droit de la sécurité collective via le Conseil de sécurité ou les opérations de maintien de la paix. Ces mécanismes permettent d'engager la responsabilité étatique, mais aussi individuelle. La pratique témoigne néanmoins de carences importantes et pose la nécessaire question de la réforme de la Charte.
author Détais, Julien
author_facet Détais, Julien
author_sort Détais, Julien
title Les nations unies et le droit de légitime défense
title_short Les nations unies et le droit de légitime défense
title_full Les nations unies et le droit de légitime défense
title_fullStr Les nations unies et le droit de légitime défense
title_full_unstemmed Les nations unies et le droit de légitime défense
title_sort les nations unies et le droit de légitime défense
publisher Université d'Angers
publishDate 2007
url http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00346398
http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/34/63/98/PDF/These_finale_reprographie.pdf
work_keys_str_mv AT detaisjulien lesnationsuniesetledroitdelegitimedefense
_version_ 1716452405698101248