Perception de la hauteur chromatique chez le nourrisson.

Il a souvent été avancé que la hauteur d'un son est un attribut perceptif à deux dimensions, ces deux dimensions sont: (1) la hauteur tonale, qualité perceptive monotone liée à la fréquence du son et, (2) la hauteur chromatique, qualité perceptive partagée par les tons formant un intervalle d&#...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Armand, Françoise
Language:FRE
Published: Université René Descartes - Paris V 1984
Subjects:
Online Access:http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00338825
http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/33/88/25/PDF/These_Francoise_Armand.pdf
Description
Summary:Il a souvent été avancé que la hauteur d'un son est un attribut perceptif à deux dimensions, ces deux dimensions sont: (1) la hauteur tonale, qualité perceptive monotone liée à la fréquence du son et, (2) la hauteur chromatique, qualité perceptive partagée par les tons formant un intervalle d'octave. Etant donné que de nombreux adultes sans éducation musicale ne semblent pas percevoir la hauteur tonale, ce modèle de représentation bidimensionnelle de la hauteur d'un son est controversé. Trois hypothèses expliquant la perception de la hauteur chromatique sont présentées et discutées : (1) Acculturation musicale (2) Apprentissage associatif (3) Codage neuronal. Nous avons étudié la sensibilité à la hauteur tonale chez des nourrissons âgés de 3 mois en utilisant une procédure comportement accoutumance-deshabituation procédure. Les résultats suggèrent que les nourrissons sont sensibles à la fois à la hauteur tonale et à la hauteur chromatique, et donc que la perception de la hauteur chromatique ne nécessite pas une quelconque expérience musicale. L'hypothèse que la perception de la hauteur chromatique est une capacité probablement innée est donc avancée.