Design and Modeling of Carbon Nanotube-based Devices for Biosensing Applications

À seulement quinze ans après leur découverte par Sumio Iijima, les nanotubes de carbone sont devenus un des piliers de la nanotechnologie. La géométrie parfaite et la nature unidimensionnelle confère aux nanotubes des propriétés structurelles, mécaniques, électroniques et optiques exceptionnelles. E...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Roman, C.
Language:FRE
Published: 2006
Subjects:
Online Access:http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00089225
http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/08/92/25/PDF/dmc_234.pdf
Description
Summary:À seulement quinze ans après leur découverte par Sumio Iijima, les nanotubes de carbone sont devenus un des piliers de la nanotechnologie. La géométrie parfaite et la nature unidimensionnelle confère aux nanotubes des propriétés structurelles, mécaniques, électroniques et optiques exceptionnelles. En conséquence, on s'attend à ce que les nanotubes envahissent des applications clef telles que les écrans à émission de champ, le stockage d'énergie, les composites structuraux, la nanoélectronique, les capteurs et les actuateurs, etc. <br />Cette thèse porte sur l'application de nanotubes de carbone dans le captage biochimique. Son but principal est d'utiliser et d'étendre les outils théoriques des nanotubes pour la conception des dispositifs de captage. Dans cette thèse nous proposons deux architectures différentes de captage. Le premier implique un principe électromécanique et peut être employé dans la mesure des forces faibles (~piconewtons) ou la détection des supramolécules (~zeptogrammes). Le deuxième capteur est basé sur le changement de conductance d'un nanotube de carbone exposé aux acides aminés aromatiques. La validation de ces deux architectures différentes est réalisée à l'aide de la modélisation et de la simulation.<br />L'effort principal de cette thèse a été concentré sur le développement de méthodes de simulation très efficaces par rapport au grand nombre d'atomes employés. Un problème récurrent que nous avons rencontré est le scaling cubique dans le nombre d'atomes, du calcul de la conductance quantique. Nous sommes parvenus à rendre le calcul de la conductance linéaire par des techniques d'espace réel.