« La Galleria di Minerva » e Venezia : « la più saggia, la più giusta, la più forte di tutte le Repubbliche »
L’expérience de la « Galleria di Minerva », en tant que prototype de journal vénitien d’empreinte et de finalités encyclopédiques, se situe dans le cadre de la culture littéraire italienne et européenne du début du XVIIIe siècle. Elle fut active de 1696 à 1717, sous forme de fascicules, réunis en se...
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Université d'Aix-Marseille
2005-01-01
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Series: | Cahiers d’Études Romanes |
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doaj-fc49446db6ce45138362d81f229d1faa2020-11-24T22:17:12ZspaUniversité d'Aix-MarseilleCahiers d’Études Romanes0180-684X2271-14652005-01-0112132410.4000/etudesromanes.2538« La Galleria di Minerva » e Venezia : « la più saggia, la più giusta, la più forte di tutte le Repubbliche »Claudio GriggioL’expérience de la « Galleria di Minerva », en tant que prototype de journal vénitien d’empreinte et de finalités encyclopédiques, se situe dans le cadre de la culture littéraire italienne et européenne du début du XVIIIe siècle. Elle fut active de 1696 à 1717, sous forme de fascicules, réunis en sept volumes. Les modèles étrangers sont le « Journal des Scavans », les « Acta eruditorum lipsinsium », les « Ephémérides” allemandes, la « Bibliothèque universelle » de France. Le précedent en Italie fut le « Giornale de’ Letterati » (Parme, Modène, Rome), dont l’éditeur était Girolamo Albrizzi. Parurent dans la « G. d. M. » des éditions de textes rares ou inconnus, des articles et des essais nouveaux, des comptes rendus et des annonces de publications relevant aussi du domaine scientifique naturaliste. Aux activités du journal participa une Académie, dans l’esprit de la République des Lettres. Le « retour » de Dante eut un relief notable grâce à la réédition du De vulgari eloquentia traduit en langue vulgaire par Trissino et à l’édition princeps de l’Epître XIII à Cangrade della Scala. L’artisan de la relance du DVE fut A. Zeno qui a laissé des témoignages comparatifs de passages en latin et en langue vulgaire dans le manuscrit italien cl. X, 73 ( =7097) de la Marciana. Quant à Venise, comme autrefois Athènes et Rome, la République est vue dans un rapport de continuité idéale : « la plus sage, la plus juste, la plus forte de toutes les Républiques ». Zeno fut un collaborateur fondamental du journal, et, avec lui, des érudits et de savants illustres : A. Magliabechi, G. Baruffaldi, A. Vallisneri.http://journals.openedition.org/etudesromanes/2538Galleria di MinervajournalencyclopédieDe vulgari eloquentia (titre)Alighieri (Dante)Zeno (Apostolo) |
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L’expérience de la « Galleria di Minerva », en tant que prototype de journal vénitien d’empreinte et de finalités encyclopédiques, se situe dans le cadre de la culture littéraire italienne et européenne du début du XVIIIe siècle. Elle fut active de 1696 à 1717, sous forme de fascicules, réunis en sept volumes. Les modèles étrangers sont le « Journal des Scavans », les « Acta eruditorum lipsinsium », les « Ephémérides” allemandes, la « Bibliothèque universelle » de France. Le précedent en Italie fut le « Giornale de’ Letterati » (Parme, Modène, Rome), dont l’éditeur était Girolamo Albrizzi. Parurent dans la « G. d. M. » des éditions de textes rares ou inconnus, des articles et des essais nouveaux, des comptes rendus et des annonces de publications relevant aussi du domaine scientifique naturaliste. Aux activités du journal participa une Académie, dans l’esprit de la République des Lettres. Le « retour » de Dante eut un relief notable grâce à la réédition du De vulgari eloquentia traduit en langue vulgaire par Trissino et à l’édition princeps de l’Epître XIII à Cangrade della Scala. L’artisan de la relance du DVE fut A. Zeno qui a laissé des témoignages comparatifs de passages en latin et en langue vulgaire dans le manuscrit italien cl. X, 73 ( =7097) de la Marciana. Quant à Venise, comme autrefois Athènes et Rome, la République est vue dans un rapport de continuité idéale : « la plus sage, la plus juste, la plus forte de toutes les Républiques ». Zeno fut un collaborateur fondamental du journal, et, avec lui, des érudits et de savants illustres : A. Magliabechi, G. Baruffaldi, A. Vallisneri. |
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