La mère courage villiste et la muse stridentiste. Nouvelles figures féminines et prose expérimentale dans la Señorita Etcétera (1922) d’Arqueles Vela et Las manos de Mamá (1937) de Nellie Campobello

Résumé : Cet article tente de mettre en relief la manière dont le premier roman stridentiste d’Arqueles Vela La Señorita Etcétera, et Las manos de Mamá, récit élégiaque de Nellie Campobello, laissent paraître les considérables changements des destins féminins qu’a suscités et favorisés l’histoire du...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Florence Olivier
Format: Article
Language:English
Published: IRIEC – Université Paul-Valéry Montpellier 3 2019-12-01
Series:Cahiers d’études des cultures ibériques et latino-américaines
Subjects:
Online Access:https://cecil-univ.eu/c5_1/
Description
Summary:Résumé : Cet article tente de mettre en relief la manière dont le premier roman stridentiste d’Arqueles Vela La Señorita Etcétera, et Las manos de Mamá, récit élégiaque de Nellie Campobello, laissent paraître les considérables changements des destins féminins qu’a suscités et favorisés l’histoire du Mexique révolutionnaire et postrévolutionnaire. Entre la Señorita Etcétera d’Arqueles Vela, figure fictive et si labile qu’elle s’estompe dans chacun de ses environnements urbains, et la Mamá de Nellie Campobello, figure d’une mère bien réelle invoquée dans la prose élégiaque d’un témoignage, sembleraient se vérifier d’irréconciliables dissemblances. Bien qu’elles occupent des places symboliques dissemblables voire opposées dans la cartographie imaginaire du féminin, la métalittéraire muse stridentiste créée par un narrateur masculin et la mère courage recréée par sa fille écrivaine offrent des modèles aux nouvelles identités féminines qui apparaissent dans le Mexique de la post-révolution. En outre, ces deux récits partent en quête d’une écriture en prose fragmentaire qui se nourrit, de diverses manières, de la poésie tout autant que de la photographie ou du cinéma. Abstract: This essay attempts to emphasize how, in La Señorita Etcétera, first stridentist novel by Arqueles Vela, and Las manos de Mamá, elegiac recital by Nellie Campobello, we can read the considerable changes in the female destinies that provoked and favored the story of the revolutionary and post-revolutionary Mexico. Between the Arqueles Vela’s Señorita Etcétera, fictive figure so labile than she fades into each one of her urbans surroundings, and the Campobello’s Mamá, real figure invoked in the elegiac prose of a testimony, it would seem to exist irreconcilable dissimilarities. However they occupy symbolic places dissimilar and, in a manner, opposed in the imaginary cartography of the feminine, the meta-literary stridentist muse created by a masculine writer and the brave mother recreated by her daughter propose new models for female identities in the post-revolutionary Mexico. In a similar manner, both recitals look for a fragmentary prose that feeds on poetry and cinematography. Resumen: Este estudio busca poner de relieve cómo, en La Señorita Etcétera, primera novela estridentista de Arqueles Vela, y Las manos de Mamá, relato elegíaco de Nellie Campobello, se leen los considerables cambios en los destinos femeninos que provocó y propició la historia del México revolucionario y postrevolucionario. Entre la Señorita Etcétera de Arqueles Vela, figura ficticia y tan lábil que se difumina en cada uno de sus entornos urbanos, y la Mamá de Nellie Campobello, figura otrora real invocada en la prosa elegiaca de un testimonio, parecerían mediar inconciliables disimilitudes. Pese a ocupar lugares simbólicos disímiles y de algún modo opuestos en la cartografía imaginaria de lo femenino, la metaliteraria musa estridentista creada por un narrador masculino y la valiente madre recreada por su hija escritora brindan modelos para nuevas identidades femeninas en el México de la postrevolución. Asimismo, ambos relatos parten en pos de una prosa fragmentaria que abreva, aunque de distinto modo, tanto de la poesía como del cine.
ISSN:2428-7245
2428-7245