| Summary: | Les superviseurs font partie des élites moyennes. Ils gêrent un effectif considérable de ressources humaines. Leurs rôles, leurs maniêres de gérer, leurs comportements, leurs contributions conditionnent l'innovation et, partant, la survie des entreprises et de la société.
Comment doit-on les former pour acquérir la compétence éthique ? Telle est la question qui encadre notre recherche se rapportant au rapport éthique et efficacité/innovation. Notre article est fondé sur l'hypothêse que l'acquisition des savoirs techniques est insuffisante pour conduire l'action organisationnelle à plus d'efficacité et de performance. La tendance actuelle à la dématérialisation des organisations doit tirer l'attention sur les rôles décisifs des comportements humains et leurs déterminants. Jadis, le manquement à l'égard des devoirs par les dirigeants était facilement détectable. Lorsque le physique avait dominé les activités de production, le contrôle était fortement possible. Le recul des activités matérielles devant la vague de la dématérialisation des affaires édicte la nécessité de revoir les leviers du fonctionnement efficace des organisations et de la société dans sa totalité. Les faits de corruption, de détournement de fonds, de falsification, de vol, de luttes intestinales, continuent à abonder. L'innovation passe par les ressources humaines, émane d'elles. La compétence éthique renforce la capacité des superviseurs à gérer efficacement les RH.
|
|---|
