Les boutiques dans les colonies de Lyon et de Vienne entre le ier s. av. et le iiie s. apr. J.-C.
La boutique (taberna), en tant qu’espace destiné à abriter des transactions commerciales dans le cadre d’activités de vente, de production et/ou de service, est présente de manière récurrente dans les villes de Gaule romaine. Elle matérialise le commerce de détail et les échanges de proximi...
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Maison de l'Orient et de la Méditerranée
2020-01-01
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doaj-f8452f4b383947709ba5ab08ea18d8172021-07-21T15:11:20ZengMaison de l'Orient et de la MéditerranéeFrontière·s2534-75352020-01-01110.35562/frontieres.139Les boutiques dans les colonies de Lyon et de Vienne entre le ier s. av. et le iiie s. apr. J.-C.Marine Lépée La boutique (taberna), en tant qu’espace destiné à abriter des transactions commerciales dans le cadre d’activités de vente, de production et/ou de service, est présente de manière récurrente dans les villes de Gaule romaine. Elle matérialise le commerce de détail et les échanges de proximité dans le cadre urbain. Plus que les espaces domestiques ou que les édifices publics, les officines de vente ont tendance à s’affirmer comme des interfaces privilégiées dans la trame urbaine et donc comme des lieux où le concept de frontière se matérialise et tend à être dépassé. Le propos de cet article se centre donc sur les différentes formes que prenait ce dépassement et dont l’archéologie peut témoigner : en quoi le local commercial constitue-t-il une interface ? Quels aménagements associés permettent de parler d’empiétement des activités commerciales ou de transgression au sein de l’espace urbain ? Quels schémas de circulation sont induits par ces choix architecturaux et fonctionnels ? Les exemples mentionnés ici sont tirés d’une thèse en cours sur le commerce urbain de détail dans la Vallée du Rhône entre le ier s. av. J.-C. et la fin du iiie s. apr. J.-C. menée au sein de l’Université de Lyon 2 et de l’Université de Lausanne, sous la direction de M. Poux et de T. Luginbühl. Des parallèles issus d’autres provinces de Gaule romaine et d’Italie permettront d’élargir le propos.https://publications-prairial.fr/frontiere-s/index.php?id=139 |
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La boutique (taberna), en tant qu’espace destiné à abriter des transactions commerciales dans le cadre d’activités de vente, de production et/ou de service, est présente de manière récurrente dans les villes de Gaule romaine. Elle matérialise le commerce de détail et les échanges de proximité dans le cadre urbain. Plus que les espaces domestiques ou que les édifices publics, les officines de vente ont tendance à s’affirmer comme des interfaces privilégiées dans la trame urbaine et donc comme des lieux où le concept de frontière se matérialise et tend à être dépassé. Le propos de cet article se centre donc sur les différentes formes que prenait ce dépassement et dont l’archéologie peut témoigner : en quoi le local commercial constitue-t-il une interface ? Quels aménagements associés permettent de parler d’empiétement des activités commerciales ou de transgression au sein de l’espace urbain ? Quels schémas de circulation sont induits par ces choix architecturaux et fonctionnels ? Les exemples mentionnés ici sont tirés d’une thèse en cours sur le commerce urbain de détail dans la Vallée du Rhône entre le ier s. av. J.-C. et la fin du iiie s. apr. J.-C. menée au sein de l’Université de Lyon 2 et de l’Université de Lausanne, sous la direction de M. Poux et de T. Luginbühl. Des parallèles issus d’autres provinces de Gaule romaine et d’Italie permettront d’élargir le propos. |
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