Sharing Land in the Nuclear Age or How to Coexist with the Atom in New Mexico
Depuis son entrée dans l'Union en 1912, la terre néo-mexicaine est devenue de plus en plus fragmentée. La dernière étape de cette fragmentation date de la Seconde Guerre mondiale et de la Guerre froide lorsque s'y développa un complexe nucléaire local. Celui-ci s'instaura dans un cont...
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Format: | Article |
Language: | English |
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Presses Universitaires du Midi
2016-06-01
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Series: | Caliban: French Journal of English Studies |
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doaj-f6bfff6ab0414c91ac940a0c2b3cab222020-12-21T13:40:18ZengPresses Universitaires du MidiCaliban: French Journal of English Studies2425-62502431-17662016-06-015511312810.4000/caliban.3345Sharing Land in the Nuclear Age or How to Coexist with the Atom in New MexicoLucie GenayDepuis son entrée dans l'Union en 1912, la terre néo-mexicaine est devenue de plus en plus fragmentée. La dernière étape de cette fragmentation date de la Seconde Guerre mondiale et de la Guerre froide lorsque s'y développa un complexe nucléaire local. Celui-ci s'instaura dans un contexte traditionnel et quasiment préindustriel. Pendant l'hiver 1942-1943, le physicien Robert Oppenheimer et le Général Leslie Groves choisirent Los Alamos sur le Plateau Pajarito au nord-ouest de Santa Fe pour y construire un laboratoire secret, où la bombe atomique vit le jour. Sept décennies plus tard, les Amérindiens, les communautés hispaniques et les ranchers anglo-américains du Nouveau-Mexique coexistent avec des mines d'uranium laissées à l'abandon, des centres de recherche et de développement sur le nucléaire, des bases et des réserves militaires et un site de stockage en couche géologique profonde pour des déchets radioactifs de faible activité. Cet article s'intéresse aux conséquences de la manne nucléaire et met l'accent sur la manière dont les bénéfices de la nouvelle industrie furent répartis parmi les Néo-Mexicains et comment les populations locales en sont venues à partager la terre avec une industrie menaçante pour ses voisins dans la mesure où les dangers qu'elle produit ne peuvent être contenus. Enfin, la situation au Nouveau-Mexique permet de poser la question de la visibilité historique car, en raison du rôle qui leur a été donné au sein du complexe militaro-industriel, les différentes populations de l'état ne sont pas présentées et reconnues de la même façon.http://journals.openedition.org/caliban/3345environmentManhattan Projectnational laboratoriesNew Mexicansnuclear industryuranium |
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Depuis son entrée dans l'Union en 1912, la terre néo-mexicaine est devenue de plus en plus fragmentée. La dernière étape de cette fragmentation date de la Seconde Guerre mondiale et de la Guerre froide lorsque s'y développa un complexe nucléaire local. Celui-ci s'instaura dans un contexte traditionnel et quasiment préindustriel. Pendant l'hiver 1942-1943, le physicien Robert Oppenheimer et le Général Leslie Groves choisirent Los Alamos sur le Plateau Pajarito au nord-ouest de Santa Fe pour y construire un laboratoire secret, où la bombe atomique vit le jour. Sept décennies plus tard, les Amérindiens, les communautés hispaniques et les ranchers anglo-américains du Nouveau-Mexique coexistent avec des mines d'uranium laissées à l'abandon, des centres de recherche et de développement sur le nucléaire, des bases et des réserves militaires et un site de stockage en couche géologique profonde pour des déchets radioactifs de faible activité. Cet article s'intéresse aux conséquences de la manne nucléaire et met l'accent sur la manière dont les bénéfices de la nouvelle industrie furent répartis parmi les Néo-Mexicains et comment les populations locales en sont venues à partager la terre avec une industrie menaçante pour ses voisins dans la mesure où les dangers qu'elle produit ne peuvent être contenus. Enfin, la situation au Nouveau-Mexique permet de poser la question de la visibilité historique car, en raison du rôle qui leur a été donné au sein du complexe militaro-industriel, les différentes populations de l'état ne sont pas présentées et reconnues de la même façon. |
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