Entre la «maudition» et l’espoir: le sang des mots dans ‘Un plat de porc aux bananes vertes’

Cet article analyse le «roman» écrit par Simone et André Schwarz-Bart, publié par le Seuil en 1967. Texte plutôt que roman, il présente une certaine réalité: la vieillesse d’une femme âgée et noire dans un asile à Paris, vers les années 1950. Mais surtout, il ouvre un espace d’écriture où les opposi...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Lucienne J. Serrano
Format: Article
Language:Spanish
Published: Osservatorio Processi Comunicativi 2010-02-01
Series:M@GM@
Subjects:
Online Access:http://www.analisiqualitativa.com/magma/0801/article_12.htm
Description
Summary:Cet article analyse le «roman» écrit par Simone et André Schwarz-Bart, publié par le Seuil en 1967. Texte plutôt que roman, il présente une certaine réalité: la vieillesse d’une femme âgée et noire dans un asile à Paris, vers les années 1950. Mais surtout, il ouvre un espace d’écriture où les oppositions, les paradoxes règnent, se fécondent et ouvrent l’aventure de se dire par les mots. L’écrivain/e devient celle qui nous parle et aussi déparle, porté/e par les mots dont elle/il n’a pas la maîtrise mais la jouissance. Une approche semio-narrative met en place les vecteurs pulsionnels (amour/haîne) qui tissent la trame de ce texte et permettent de dire la souffrance et la malédiction dues au fait d’être une enfant noire, née dans une Caraíbe pauvre.
ISSN:1721-9809