SELECTION : Les variétés hybrides sont-elles justifiées ?
Jean-Pierre Berlan, en 1999, a critiqué le choix de la voie hybride chez le maïs [1]. Cependant, il ne dit pas ce qu’il aurait fallu faire comme type de variétés pour avoir le même progrès économique dans la culture du maïs. Chez cette espèce, le clonage étant exclu, si ce n’est pas la voie lignée,...
Main Author: | |
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Format: | Article |
Language: | English |
Published: |
EDP Sciences
2000-01-01
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Series: | Oléagineux, Corps gras, Lipides |
Subjects: | |
Online Access: | http://dx.doi.org/10.1051/ocl.2000.0005 |
Summary: | Jean-Pierre Berlan, en 1999, a critiqué le choix de la voie hybride chez le maïs [1]. Cependant, il ne dit pas ce qu’il aurait fallu faire comme type de variétés pour avoir le même progrès économique dans la culture du maïs. Chez cette espèce, le clonage étant exclu, si ce n’est pas la voie lignée, c’est la voie population. Nous allons donc comparer ces deux voies à la voie hybride. Pour cela, nous allons d’abord nous placer dans le cas où les effets des gènes sont tels qu’ils permettent, en théorie, d’obtenir des lignées aussi bonnes que les hybrides, c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’avantage de l’état hétérozygote à un locus (encadré 1). Il est en effet évident que s’il y a des mécanismes génétiques qui font que l’état hétérozygote à un locus est meilleur que l’état homozygote (on dit qu’il y a superdominance), alors il faudra développer des hybrides. Nous montrerons que, même en dehors de cette situation, la voie hybride est la seule qui puisse apporter le maximum de rendement et de marge brute à l’hectare, et cela pendant un temps assez long (plus d’un siècle). Nous considérerons le cas de superdominance, ou de situations apparentées, dans une seconde étape. |
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ISSN: | 1258-8210 1950-697X |