Republique et citoyennete a l'aube du second siecle. Une certaine idée de la république chez Pline le Jeune

De nombreux auteurs dont Th.Mommsen, E. Allain, C. E. Pulciano et F. Trisoglio et J. Gaudemet ont relevé l'esprit profondément humaniste qui animait Pline le Jeune et qui se traduit par ses donations, son aide et son soutien auprès de jeunes gens de sa cité de Côme mais aussi par son inquiétude...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Dom A. Mignot
Format: Article
Language:Spanish
Published: Ediciones Complutense 2009-02-01
Series:Gerión
Subjects:
Online Access:http://revistasculturales.ucm.es/index.php/GERI/article/view/14780
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spelling doaj-ebe5450f75d74d4c890a2d57773b48ee2020-11-25T02:50:34ZspaEdiciones ComplutenseGerión0213-01811988-30802009-02-0126131332614771Republique et citoyennete a l'aube du second siecle. Une certaine idée de la république chez Pline le JeuneDom A. MignotDe nombreux auteurs dont Th.Mommsen, E. Allain, C. E. Pulciano et F. Trisoglio et J. Gaudemet ont relevé l'esprit profondément humaniste qui animait Pline le Jeune et qui se traduit par ses donations, son aide et son soutien auprès de jeunes gens de sa cité de Côme mais aussi par son inquiétude d'une répression trop sévère à l'égard des chrétiens de Pont et Bithynie. Son souci à l'égard des esclaves et des affranchis témoigne également, chez ce disciple lointain de Cicéron (P. Dragicevic), d'un intérêt accru pour la “question sociale” et pour le développement en taille et en sagesse de la Cité. C'est ainsi que Pline envisage sous deux aspects qui paraissent profondément contradictoires un idéal dont l'idée démocratique n'est pas absente: non seulement les citoyens doivent être nombreux mais ils doivent jouir de la libertas, de la securitas et respecter un «état de droit» en ne bousculant pas les bonnes traditions acquises. Les membres de la Cité idéale de Pline participent certes à la grandeur de l'Urbs de par leurs activités et leur confiance en César mais n'ont pas à modifier le régime parfait et harmonieux que semble dorénavant incarner le Prince. Il n'y a donc plus de place pour la démagogie car «le nombre ne peut avoir raison du poids des sentences, de la justesse des votes... de la qualité des avis.» Dès lors, l'opinion de Pline est le reflet de la nouvelle mentalité «antonine» au début du Second siècle ; elle préfigure la conception latine généreuse mais réduite de la ciuitas du Bas-Empire.http://revistasculturales.ucm.es/index.php/GERI/article/view/14780siglo segundociudadaníacuestión sociallibertadseguridadidea democrática
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1988-3080
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description De nombreux auteurs dont Th.Mommsen, E. Allain, C. E. Pulciano et F. Trisoglio et J. Gaudemet ont relevé l'esprit profondément humaniste qui animait Pline le Jeune et qui se traduit par ses donations, son aide et son soutien auprès de jeunes gens de sa cité de Côme mais aussi par son inquiétude d'une répression trop sévère à l'égard des chrétiens de Pont et Bithynie. Son souci à l'égard des esclaves et des affranchis témoigne également, chez ce disciple lointain de Cicéron (P. Dragicevic), d'un intérêt accru pour la “question sociale” et pour le développement en taille et en sagesse de la Cité. C'est ainsi que Pline envisage sous deux aspects qui paraissent profondément contradictoires un idéal dont l'idée démocratique n'est pas absente: non seulement les citoyens doivent être nombreux mais ils doivent jouir de la libertas, de la securitas et respecter un «état de droit» en ne bousculant pas les bonnes traditions acquises. Les membres de la Cité idéale de Pline participent certes à la grandeur de l'Urbs de par leurs activités et leur confiance en César mais n'ont pas à modifier le régime parfait et harmonieux que semble dorénavant incarner le Prince. Il n'y a donc plus de place pour la démagogie car «le nombre ne peut avoir raison du poids des sentences, de la justesse des votes... de la qualité des avis.» Dès lors, l'opinion de Pline est le reflet de la nouvelle mentalité «antonine» au début du Second siècle ; elle préfigure la conception latine généreuse mais réduite de la ciuitas du Bas-Empire.
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