Summary: | In this theoretical-clinical article, based on a thesis about clinical incidence of violence in discourse and about subjectivity –carried out together with some students in Colombia, we wonder about the relations between social fabric and symptom as constituents of human element. The violence makes researchers and clinicians wonder about, referring to a multiplicity and diversity of forms. Indeed, even being a rough and traumatic experience, violence is inseparable of interpretation: which involves the meaning dimension and its correlate, the no-meaning one; it also involves the subject and its determinations and choices. Wouldn’t clinic of violence profit from being explained by psychoanalysis? Particularly, from focusing on what is part of a subjective stance and of knowledge on the individual violence? From a case study, we will consider the stance of the subject towards the knowledge and the social fabric (s)he is in. // A partir d’une thèse sur les incidences cliniques de la violence dans le discours et sur la subjectivité - menée auprès d’étudiants en Colombie - nous interrogeons, dans cet article théorico-clinique, les rapports entre lien social et symptôme comme constituants du fait humain. La violence interroge chercheurs et cliniciens, renvoyant à une multiplicité et une diversité de formes. En effet, si brute, si traumatisante que se présente la violence comme fait d’expérience, elle est indissociable d’une interprétation : laquelle met en jeu la dimension du sens, avec son corrélat de non-sens ; elle implique en même temps le sujet, avec ses déterminations et ses choix. Une clinique de la violence ne gagnerait-elle pas à être éclairée par la psychanalyse ? Plus particulièrement dans une attention portée à ce qui relève d’une position subjective et d’un rapport au savoir sur la violence de chacun ? A partir d’une étude de cas, nous considérerons la position du sujet vis-à-vis du savoir et du lien social dans lequel il se trouve inscrit.
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