La singularité des sciences du vivant quant à la place des SHS dans les écoles d’ingénieurs en France : l’exemple de l’enseignement supérieur agronomique et agricole

L’intégration, dans les formations d’ingénieurs, des connaissances produites par les sciences humaines et sociales (SHS) représente de forts enjeux pour les professionnels à haut niveau de qualification, notamment quant à la réflexivité nécessaire aux prises de décision en contexte de responsabilité...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Roby Catherine
Format: Article
Language:English
Published: EDP Sciences 2015-01-01
Series:SHS Web of Conferences
Online Access:http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20152103007
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description L’intégration, dans les formations d’ingénieurs, des connaissances produites par les sciences humaines et sociales (SHS) représente de forts enjeux pour les professionnels à haut niveau de qualification, notamment quant à la réflexivité nécessaire aux prises de décision en contexte de responsabilité. C’est pourquoi il semble pertinent de chercher à savoir quelle place occupent les SHS dans les formations des ingénieurs, futurs professionnels amenés à engager des choix de société. Pour aborder cette question, une enquête a cherché à identifier la place des enseignements de SHS affichés dans les curricula formels des formations initiales sous statut étudiant, présentés sur les sites internet des écoles. Quels que soient les critères utilisés (appellation générique de ces enseignements, affichage et nom des départements les regroupant ou affichage de recherches en SHS), les résultats mettent en évidence la singularité des écoles d’ingénieurs spécialisées dans les sciences de la vie et de la Terre (agronomie, biologie, géologie…). Dans le cadre de la sociologie du curriculum, cet écart est interprété comme la manifestation d’orientations culturelles technoscientifiques des écoles, pouvant être reliées à la tutelle du ministère de l’agriculture et au domaine particulier des sciences de la vie et de la Terre dans les relations qu’elles entretiennent avec les SHS.
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