Summary: | Cet article se propose d’analyser, depuis la perspective pluridimensionnelle des études de genre dans leur intersection avec les catégories de classe et de race, la relation entre l’Afrique et Cuba dans l’oeuvre poétique et testimoniale de Georgina Herrera (1936), conçue par l’autrice comme un exercice de récupération et d’exaltation de l’espace originel ancestral, source de revendication des marques personnelles d’identité afro-cubaine et de mise en exergue de l’héritage de ses ancêtres, principalement à travers le rôle culturel des femmes noires dans la préservation et la transmission de la littérature, de la mémoire et des traditions orales.
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