Summary: | « La masse des Bretons continue le rêve celte, hostile aux suggestions du dehors, circonscrit dans les formes trop étroites d'un particularisme local. » Ce passage cité par Roman le Coadic, dans L’identité bretonne (1998:104), illustre la vision du peuple breton qui prédomine depuis longtemps. La presse nationale a toujours mis en valeur cette région dans ses aspects les plus péjoratifs : historiquement isolée, économiquement fragile, socialement rurale et en stagnation, politiquement anarchiste et culturellement très attachée au folklore paysan. Une caractéristique, en revanche, n’a jamais été niée: la force de l’identité culturelle. Plus de trente cinq ans après la Charte Culturelle signée en 1977, nous identifions l’endroit où se perpétue l’identité bretonne : les fêtes traditionnelles. Le Festival Interceltique de Lorient constitue l’objet sur lequel se fonde notre investigation, et l’histoire culturelle de la Bretagne est notre domaine de référence. A partir de fragments de la presse nationale (Le Monde), on montre le défi communicationnel du Festival Interceltique de Lorient afin de rejoindre une culture celtique à l’ère de la mondialisation.
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