| Summary: | A la différence des textes littéraires médiévaux, les textes juridiques médiévaux connaissent un taux de sujets non-exprimés très bas. Cette étude cherche à vérifier l’incidence de trois facteurs sur l’expression du sujet dans des textes juridiques du français médiéval : la longueur du texte, la personne verbale et la catégorie − nominale ou pronominale − du sujet, majoritaire dans ce type de textes. Réalisée sur deux corpus annotés de manière identique – un texte long (Les Etablissements des Capétiens) et des textes courts (des chartes du Cartulaire de l’Ile-de-France) – elle montre que, dans le cas des textes étudiés, la longueur du texte n’est pas significative, que la personne et la catégorie verbale du sujet ne constituent pas des facteurs concluants.
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