Summary: | En prenant clairement une position interdisciplinaire, cette méditation sur le nomadisme et sur le non-lieu invite le lecteur à s’écarter de certains lieux communs pour considérer avec beaucoup d’attention notre pratique et notre expérience des lieux, d’un lieu après l’autre. Sur ce chemin, plusieurs travaux serviront de points de repère et d’amers. Chaque auteur choisi — Paul Virilio en tête, suivi de Marc Augé, Georges Balandier, Michel de Certeau, Jean Duvignaud et Michel Foucault — approchant singulièrement la question du non-lieu. Trait d’union à cette tentative — qui pourra ressembler par instant à une dérive —, le corpus théorético-pratique de la géopoétique en sera également le vis-à-vis. Enfin, si but avoué il y a, c’est bien, à la suite du nomade , de défaire le vocable « non-lieu » de son caractère de hors-lieu et de s’engager sur le terrain de l’atopie (pensée). <br> Taking clearly an interdisciplinary position, this meditation on nomadism and no-place will try to keep away from some topics in order to consider with renewed attention our practice and experience of places, one place after the other. Many works will serve as references. Every author — Paul Virilio, Marc Augé, Georges Balandier, Michel de Certeau and Michel Foucault — approaching in his own way this phenomenon. Accompanying us along this attempt (which may potentially be called a “drift”), the corpus of the geopoetics will also serve as a theoretical and practical “anchor”. At last, if there is in this paper an aim, it is, in the footsteps of the nomad, to free the word “no-place” of its non-place “nature” and to enter the field of a-topia.
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