« Running Riot » : la violence et les communautés punks au Royaume-Uni, 1975-1984

Fort de leur expérience au carnaval de Notting Hill en 1976, The Clash enregistre son premier single « White Riot » et contribue très tôt à établir l’obsession d’une communauté punk en plein essor pour la violence : dans le contexte des crises sociales et économiques de la fin des années 1970 et du...

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Bibliographic Details
Main Author: Andrew H. Carroll
Format: Article
Language:English
Published: Criminocorpus 2019-02-01
Series:Criminocorpus
Subjects:
Online Access:http://journals.openedition.org/criminocorpus/5611
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description Fort de leur expérience au carnaval de Notting Hill en 1976, The Clash enregistre son premier single « White Riot » et contribue très tôt à établir l’obsession d’une communauté punk en plein essor pour la violence : dans le contexte des crises sociales et économiques de la fin des années 1970 et du début des années 1980, les troubles et attaques de rue sont monnaie courante. Cependant, l’agressivité véhiculée par le punk était plus qu’un simple constat de la banalité de la violence pendant cette période. Elle constituait une réponse au discours britannique d’après-guerre sur la jeunesse et à la hausse marquée des divorces. Les punks ont utilisé la violence pour réagir contre l’isolement culturel et pour trouver des formes d’autonomisation individuelle et masculine au sein d’une communauté culturelle encore marginale.
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