Maintenir l’information sous forme lexicale : une étude développementale

L’objectif de cette étude est l’analyse des capacités linguistiques d’enfants et d’adolescents francophones natifs, en se focalisant sur le maintien de l’information lors de productions orales et écrites, dans une perspective développementale. Partant du constat que l’adolescence est une période cle...

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Main Authors: Mazur-Palandre Audrey, Jisa Harriet
Format: Article
Language:English
Published: EDP Sciences 2016-01-01
Series:SHS Web of Conferences
Online Access:http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20162710007
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spelling doaj-c5cfa4d88116443086a869abc8ca17c62021-04-02T10:52:15ZengEDP SciencesSHS Web of Conferences2261-24242016-01-01271000710.1051/shsconf/20162710007shsconf_cmlf2016_10007Maintenir l’information sous forme lexicale : une étude développementaleMazur-Palandre AudreyJisa Harriet0Laboratoire DDL (UMR 5596, CNRS et Université Lumière Lyon 2)L’objectif de cette étude est l’analyse des capacités linguistiques d’enfants et d’adolescents francophones natifs, en se focalisant sur le maintien de l’information lors de productions orales et écrites, dans une perspective développementale. Partant du constat que l’adolescence est une période clef du développement langagier, nous étudions les productions de trois groupes d’enfants (âge moyen : 10;9 (CM2), 12;7 (5ème) et 15;2 (3ème)). Parmi les compétences langagières à développer, l’organisation discursive apparait comme une importante étape acquisitionnelle de l’enfant de plus de 5 ans. La gestion des statuts informationnels des référents, l’introduction de l’information nouvelle ainsi que son maintien dans le texte font alors partis des capacités à acquérir pour produire un texte satisfaisant. Les analyses révèlent que les enfants, avec les années de scolarisation et l’habitude des exigences de l’écrit, maintiennent de plus en plus l’information ancienne sous forme lexicale, et ce davantage en production écrite qu’en production orale. Ce maintien lexical se réalise également de manière de plus en plus élaborée : si les jeunes enfants se contentent d’utiliser la répétition, les enfants plus âgés usent de la métonymie ou de l’hyperonymie. Ces résultats seront discutés dans une perspective développementale, en prenant en considération le contexte de production.http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20162710007
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