Compagnie iberiche a Milano nel secondo Quattrocento
L'étude de la présence des marchands étrangers dans l'Europe du Moyen Age et de la Renaissance doit considérer leurs liens avec le pouvoir politique: ainsi, quand on trouve mention à Milan de marchands du Royame d'Aragon, même si elles sont peu importantes, si on peut analyser l'...
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Format: | Article |
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Consejo Superior de Investigaciones Científicas
1994-12-01
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Series: | Anuario de Estudios Medievales |
Online Access: | http://estudiosmedievales.revistas.csic.es/index.php/estudiosmedievales/article/view/980 |
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doaj-bb0bb21873a94b178bb5eeba0965a7512021-05-05T09:09:34ZcatConsejo Superior de Investigaciones CientíficasAnuario de Estudios Medievales0066-50611988-42301994-12-012441942810.3989/aem.1994.v24.980966Compagnie iberiche a Milano nel secondo QuattrocentoPatrizia Mainoni0Università degli Studi MilanoL'étude de la présence des marchands étrangers dans l'Europe du Moyen Age et de la Renaissance doit considérer leurs liens avec le pouvoir politique: ainsi, quand on trouve mention à Milan de marchands du Royame d'Aragon, même si elles sont peu importantes, si on peut analyser l'appui politique dont ils ont joui. Quelques marchands de Majorque étaient à Milan durant le milieu du XIVe siècle, quand le roi d'Aragon était allié avec Milan et Venise contre Gênes, mais les Catalans, engagés dans les trafics maritimes, ne semblent pas s’être intéressés à l'intérieur de l'Italie du Nord jusqu’à la deuxième moitié du XVe siècle, quand la conquête du Royaume de Naples par Alfonso el Magnánimo permit la pénétration de plusieurs marchands-banquiers catalans. Certaines parmi les plus grandes firmes eurent des rapports d'affaires avec des maisons marchandes de Milan et envoyèrent aussi sur place des représentants. Elles étaient favorisées en cela par l'alliance, renforcée par les liens de mariage, entre Ferdinando I et les Sforza ducs de Milan. Un exemple bien documenté est celui de la firme valencienne des héritiers de Martin Ruiz: les Ruiz obtinrent le privilegium civilitatis de Milan en 1486 par l'intervention de Simonot Bell-prat, qui avait été trésorier du roi de Naples et était en ce temps-là ambassadeur à Milan. Ils s'étaient enfuis de Valence parce qu'ils étaient conversos et s’établirent à Milan.http://estudiosmedievales.revistas.csic.es/index.php/estudiosmedievales/article/view/980 |
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L'étude de la présence des marchands étrangers dans l'Europe du Moyen Age et de la Renaissance doit considérer leurs liens avec le pouvoir politique: ainsi, quand on trouve mention à Milan de marchands du Royame d'Aragon, même si elles sont peu importantes, si on peut analyser l'appui politique dont ils ont joui. Quelques marchands de Majorque étaient à Milan durant le milieu du XIVe siècle, quand le roi d'Aragon était allié avec Milan et Venise contre Gênes, mais les Catalans, engagés dans les trafics maritimes, ne semblent pas s’être intéressés à l'intérieur de l'Italie du Nord jusqu’à la deuxième moitié du XVe siècle, quand la conquête du Royaume de Naples par Alfonso el Magnánimo permit la pénétration de plusieurs marchands-banquiers catalans. Certaines parmi les plus grandes firmes eurent des rapports d'affaires avec des maisons marchandes de Milan et envoyèrent aussi sur place des représentants. Elles étaient favorisées en cela par l'alliance, renforcée par les liens de mariage, entre Ferdinando I et les Sforza ducs de Milan. Un exemple bien documenté est celui de la firme valencienne des héritiers de Martin Ruiz: les Ruiz obtinrent le privilegium civilitatis de Milan en 1486 par l'intervention de Simonot Bell-prat, qui avait été trésorier du roi de Naples et était en ce temps-là ambassadeur à Milan. Ils s'étaient enfuis de Valence parce qu'ils étaient conversos et s’établirent à Milan. |
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