Is Hopkins’ “The Windhover” about Christ? A Negative Response, with a Whimsical Postscript
On pense souvent que le célèbre sonnet de Hopkins « The Windhover » (1877), avec sa dédicace « Au Christ notre Seigneur », évoque autant le Christ que le faucon. Mais ce n’est qu’en 1884 que fut ajoutée la dédicace et le texte ne mentionne jamais le Christ. En outre, le poème peut parfaitement être...
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Maison de la Recherche en Sciences Humaines
2009-03-01
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Series: | Revue LISA |
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doaj-b98fa298c0474dcf8d21b6c8249e11552021-10-02T08:16:15ZengMaison de la Recherche en Sciences HumainesRevue LISA1762-61532009-03-01949910.4000/lisa.85Is Hopkins’ “The Windhover” about Christ? A Negative Response, with a Whimsical PostscriptJoseph J. FeeneyOn pense souvent que le célèbre sonnet de Hopkins « The Windhover » (1877), avec sa dédicace « Au Christ notre Seigneur », évoque autant le Christ que le faucon. Mais ce n’est qu’en 1884 que fut ajoutée la dédicace et le texte ne mentionne jamais le Christ. En outre, le poème peut parfaitement être compris comme une description du vol de l’oiseau comme un ravissement – d’abord sans heurts puis luttant contre le vent. Le spectateur admire l’oiseau et le trouve particulièrement glorieux dans sa lutte, le comparant à une charrue qui brille d’un vif éclat alors aux prises avec la terre et à de gris charbons ardents qui rougeoient quand ils se brisent en tombant dans l’âtre. Cette métaphore faite de trois éléments dans le sonnet célèbre donc la gloire de la lutte douloureuse et du triomphe sur l’adversité. Certains lecteurs ajoutent un quatrième élément à la métaphore – le Christ, mais le poème fait pleinement sens sans cet ajout, ce qui montre que le poème n’évoque finalement pas le Christ. Une dernière surprise : ce poème très grave est léger et enjoué dans l’incongruité comique des trois (ou quatre) éléments de la métaphore.http://journals.openedition.org/lisa/85 |
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On pense souvent que le célèbre sonnet de Hopkins « The Windhover » (1877), avec sa dédicace « Au Christ notre Seigneur », évoque autant le Christ que le faucon. Mais ce n’est qu’en 1884 que fut ajoutée la dédicace et le texte ne mentionne jamais le Christ. En outre, le poème peut parfaitement être compris comme une description du vol de l’oiseau comme un ravissement – d’abord sans heurts puis luttant contre le vent. Le spectateur admire l’oiseau et le trouve particulièrement glorieux dans sa lutte, le comparant à une charrue qui brille d’un vif éclat alors aux prises avec la terre et à de gris charbons ardents qui rougeoient quand ils se brisent en tombant dans l’âtre. Cette métaphore faite de trois éléments dans le sonnet célèbre donc la gloire de la lutte douloureuse et du triomphe sur l’adversité. Certains lecteurs ajoutent un quatrième élément à la métaphore – le Christ, mais le poème fait pleinement sens sans cet ajout, ce qui montre que le poème n’évoque finalement pas le Christ. Une dernière surprise : ce poème très grave est léger et enjoué dans l’incongruité comique des trois (ou quatre) éléments de la métaphore. |
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