Summary: | La volonté de l’État de mieux prévenir les risques, notamment par un meilleur contrôle de l’usage des sols, est souvent perçue localement comme une contrainte. Il est difficile pour les acteurs locaux d’accepter le déclin d’une gestion jusque-là essentiellement techniciste de l’aléa au profit d’une gestion visant à réduire la vulnérabilité. Pourtant, après une phase d’opposition à la politique préventive, certaines communes commencent à intégrer le risque d’inondation dans leurs stratégies de développement territorial. Le risque est conçu non comme une contrainte extérieure, mais comme un élément de l’identité territoriale, et une occasion de mettre en œuvre de nouveaux modes d’aménagement.
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