Du “temps qu’il fait” au temps vécu à la Renaissance : Nature, traces, et textes

Nous examinons quelques textes, principalement du XVIe siècle, d’auteurs et de genres différents, portant sur l’expérience vécue des faits de nature, en particulier, des événements météorologiques. Nous envisageons les formes et les affects par lesquels ces textes consignaient à la mémoire l’expéri...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Francesca Canadé Sautman
Format: Article
Language:Portuguese
Published: Coimbra University Press 2018-12-01
Series:Revista de História da Sociedade e da Cultura
Online Access:https://impactum-journals.uc.pt/rhsc/article/view/6629
Description
Summary:Nous examinons quelques textes, principalement du XVIe siècle, d’auteurs et de genres différents, portant sur l’expérience vécue des faits de nature, en particulier, des événements météorologiques. Nous envisageons les formes et les affects par lesquels ces textes consignaient à la mémoire l’expérience quotidienne des intempéries, ou du « temps qu’il fait ». La proximité et l’engagement avec l’environnement naturel, marqué par le temps, sont une autre dimension de cette recherche. La prédiction du temps climatique restant surtout l’apanage des croyances populaires et des pratiques liturgiques, nos textes, sans appartenir aux genres scientifiques reconnus, se placent entre ces deux pôles et font entendre des voix originales concernant le rapport à la nature.
ISSN:1645-2259
2183-8615