Les traductions oubliées. Si par un jeu du hasard deux médiateurs calviniens…
La production de l’écrivain Italo Calvino fut si vaste qu’elle nécessita, en France, quatre éditeurs et un nombre considérable de traducteurs. Sans doute pour cette raison, et à cause des caprices du hasard, les travaux des médiateurs qui prêtèrent leur plume à l’auteur italien ont pu se superposer...
Main Author: | |
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Format: | Article |
Language: | fra |
Published: |
Université Aix-Marseille (AMU)
2005-01-01
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Series: | Italies |
Subjects: | |
Online Access: | http://journals.openedition.org/italies/520 |
Summary: | La production de l’écrivain Italo Calvino fut si vaste qu’elle nécessita, en France, quatre éditeurs et un nombre considérable de traducteurs. Sans doute pour cette raison, et à cause des caprices du hasard, les travaux des médiateurs qui prêtèrent leur plume à l’auteur italien ont pu se superposer et s’éclipser réciproquement. Ceci fut le cas de plusieurs textes (entre autres certains récits des Aventures et de Palomar) transposés peu de temps après leur publication en Italie et retraduits au bout de quelques années par des personnes différentes. Parmi ces « traductions oubliées » que nous avons voulu sauver de l’oubli, nous avons pu comparer la double transposition du célèbre essai intitulé De l’opaque par Danièle Sallenave (1976) et par Jean-Paul Manganaro (1991). Placées sous une même lumière, les deux versions françaises révèlent des sensibilités à la fois proches et éloignées qui ont donné des interprétations tantôt similaires, tantôt opposées de ce petit chef-d’œuvre calvinien, et qui ont donc transmis au public francophone deux images sensiblement différentes du même auteur… |
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ISSN: | 1275-7519 2108-6540 |