Comment situer les emplois dénominatif et métonymique des noms propres par rapport à leur emploi référentiel et aux noms communs ? – les cas de la coordination nominales
Cet article se propose d’examiner l’emploi dénominatif des noms propres (e.g. Alfred dans « Il y a trois Alfred dans cette classe. ») et leur emploi métonymique (e.g. Rodin dans « Paul a acheté un Rodin. ») afin de vérifier les hypothèses suivantes avancées par certains travaux récents : A) les deux...
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EDP Sciences
2020-01-01
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Series: | SHS Web of Conferences |
Online Access: | https://www.shs-conferences.org/articles/shsconf/pdf/2020/06/shsconf_cmlf2020_12008.pdf |
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Cet article se propose d’examiner l’emploi dénominatif des noms propres (e.g. Alfred dans « Il y a trois Alfred dans cette classe. ») et leur emploi métonymique (e.g. Rodin dans « Paul a acheté un Rodin. ») afin de vérifier les hypothèses suivantes avancées par certains travaux récents : A) les deux emplois sont dérivés de l’emploi référentiel (e.g. Paul dans l’exemple précédent) et, tout en disposant d’une certaine « prédicativité » commune aux noms communs, ils doivent être distingués de ces derniers ; B) la dérivation des deux emplois est fondée sur différents principes : l’emploi métonymique est construit à travers « l’interprétation différée » de l’emploi référentiel, tandis que l’emploi dénominatif est établi au moyen du « changement catégoriel ». Il est montré que ces hypothèses sont étayées i) par six tests proposés dans une série d’études de Georges Kleiber dans laquelle il préconise une différence sémantique fondamentale entre les noms propres et les noms communs, ainsi que ii) par cinq tests ici proposés en termes de coordination intersective ou non intersective mettant en jeu un ou deux nom(s) propre(s). Les tests en termes de coordination permettent par ailleurs de situer l’emploi métonymique dans une position plus proche des noms communs que l’emploi dénominatif. |
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