La notion de période énonciative: L’exemple des expressions verbales
La période énonciative sert à expliciter certains caractères formels des segments idiomatiques répertoriés dans un grand nombre de langues. Ils ne sont pas considérés des unités lingüistiques car leur caractérisation échappe à un modèle syntaxique unique dans le métalangage de la grammaire. D’autre...
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Format: | Article |
Language: | English |
Published: |
EDP Sciences
2016-01-01
|
Series: | SHS Web of Conferences |
Online Access: | http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20162707008 |
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doaj-a8a71182f84e4747ab449cd169021dd12021-02-02T03:17:33ZengEDP SciencesSHS Web of Conferences2261-24242016-01-01270700810.1051/shsconf/20162707008shsconf_cmlf2016_07008La notion de période énonciative: L’exemple des expressions verbalesFernández Echevarría María LuisaLa période énonciative sert à expliciter certains caractères formels des segments idiomatiques répertoriés dans un grand nombre de langues. Ils ne sont pas considérés des unités lingüistiques car leur caractérisation échappe à un modèle syntaxique unique dans le métalangage de la grammaire. D’autre part, le statut d’unités lexicales (mots) ne leur convient pas non plus car ils signifient autrement que par le contexte extralinguistique immédiat et s’organisent en chaînes verbales à longueur variable, à l’instar des syntagmes. Après avoir défini quelques-uns de ces segments (les parémies) par leur typologie syllabique (assonances, récurrences), nous entreprenons dans ce travail une étude d’instances qui dépendent d’un élément caractérisé par sa morphologie : le verbe. En nous aidant d’un corpus complémentaire de mots d’esprit, l’étude contrastive de quelques phraséologies verbales, donne pour résultat surprenant la disparité des formes correspondant aux traductions. Surprenant aussi le fait que des notions poussées sur l’aspect verbal, en rapport avec celle d’ouverture/fermeture énonciative, permettent d’associer à leurs contextes un espace syntaxique/prosodique dans le locus discursif de leur utilisation. Nous concluons que les rapports sémantiques des éléments qui les composent, ont un caractère domanial et médiatisé servant à redéfinir la notion de métaphore en parémiologie. Cette étude nous semble pertinente en traductologie et acquisition des langues par les classifications syntaxiques qu’elle suggère en cohérence avec les critères présents dans les grammaires de certaines langues.http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20162707008 |
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La période énonciative sert à expliciter certains caractères formels des segments idiomatiques répertoriés dans un grand nombre de langues. Ils ne sont pas considérés des unités lingüistiques car leur caractérisation échappe à un modèle syntaxique unique dans le métalangage de la grammaire. D’autre part, le statut d’unités lexicales (mots) ne leur convient pas non plus car ils signifient autrement que par le contexte extralinguistique immédiat et s’organisent en chaînes verbales à longueur variable, à l’instar des syntagmes. Après avoir défini quelques-uns de ces segments (les parémies) par leur typologie syllabique (assonances, récurrences), nous entreprenons dans ce travail une étude d’instances qui dépendent d’un élément caractérisé par sa morphologie : le verbe. En nous aidant d’un corpus complémentaire de mots d’esprit, l’étude contrastive de quelques phraséologies verbales, donne pour résultat surprenant la disparité des formes correspondant aux traductions. Surprenant aussi le fait que des notions poussées sur l’aspect verbal, en rapport avec celle d’ouverture/fermeture énonciative, permettent d’associer à leurs contextes un espace syntaxique/prosodique dans le locus discursif de leur utilisation. Nous concluons que les rapports sémantiques des éléments qui les composent, ont un caractère domanial et médiatisé servant à redéfinir la notion de métaphore en parémiologie. Cette étude nous semble pertinente en traductologie et acquisition des langues par les classifications syntaxiques qu’elle suggère en cohérence avec les critères présents dans les grammaires de certaines langues. |
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