La crise économico-financière et les pays en développement

La crise financière et économique a durement frappé les pays en développement, même si l’onde de choc les a atteints avec un certain retard. Chaque nation a ses propres défis à relever. Plus un pays en développement est intégré dans l’économie mondiale, plus les effets ont été dévastateurs. Et le re...

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Main Author: Bruno Gurtner
Format: Article
Language:English
Published: Institut de Hautes Études Internationales et du Développement 2010-03-01
Series:Revue Internationale de Politique de Développement
Online Access:http://journals.openedition.org/poldev/131
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spelling doaj-a1698b5e1be448a9880e4a17ad45a68c2020-11-24T23:56:51ZengInstitut de Hautes Études Internationales et du DéveloppementRevue Internationale de Politique de Développement1663-93751663-93912010-03-01120122710.4000/poldev.131La crise économico-financière et les pays en développementBruno GurtnerLa crise financière et économique a durement frappé les pays en développement, même si l’onde de choc les a atteints avec un certain retard. Chaque nation a ses propres défis à relever. Plus un pays en développement est intégré dans l’économie mondiale, plus les effets ont été dévastateurs. Et le redressement constaté aujourd’hui se limite pour le moment à un nombre restreint de pays et de régions.C’est essentiellement par le biais des flux commerciaux et financiers que la crise s’était propagée, rejetant des millions de gens dans le dénuement. Les pays en développement n’ont, dans l’ensemble, pas les mêmes moyens que les nations industrialisées lorsqu’il s’agit de stimuler la conjoncture tout en protégeant leurs catégories sociales les plus vulnérables. Mais beaucoup ont entrepris des efforts considérables pour atténuer les répercussions de la crise. Certains pays en développement ont intensifié leur coopération réciproque et réclament avec insistance d’être associés plus étroitement à l’élaboration des règles de l’économie mondiale. Les pays industrialisés s’occupent avant tout de leurs propres problèmes, et manifestent peu d’enthousiasme à l’idée d’accroître leur aide. Ils se voient mis sous pression par les institutions internationales qui les exhortent à céder une part de leur prédominance aux pays émergents. On voit se poursuivre le processus de déplacement des centres de gravité politiques et économiques, déjà constaté avant la crise financière.http://journals.openedition.org/poldev/131
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