Summary: | Background: Medical therapy is often prescribed to reduce the rate of aortic dilatation and prevent aortic dissection in patients with bicuspid aortic valve (BAV) despite a lack of evidence. We conducted an anonymous survey to gain insight into Canadian clinical practice regarding medical therapy used to slow the progression of aortic dilatation in patients with BAV. Methods: A questionnaire was sent to 115 paediatric cardiologists and 18 adult congenital heart disease specialists in Canada. Results: Ninety of 113 paediatric cardiologists (80%) completing the questionnaire reported prescribing medication to reduce the rate of aortic dilatation. Some 75% (61/81) of them reported prescribing medications on the basis of aortic size z scores, and 78% (48/61) considered medication at a z score between ≥ 2 and < 5. The remaining 25% of responders (20/81) reported prescribing medications on the basis of absolute aortic diameter, and 80% (16/20) of them considered initiating medical therapy at an aortic diameter > 40 mm to < 50 mm. For practical purposes, however, 40% of respondents (45/113) would not or rarely consider medical therapy for this indication because of variation in the threshold for initiating treatment. Ten of 14 adult congenital heart disease specialists’ responses (71%), reported prescribing medications who were excluded because of missing data. Conclusion: The majority of Canadian paediatric cardiologists reported prescribing medications to slow the rate of aortic dilatation in patients with BAV. However, there is heterogeneity in the criteria to prescribe medical therapy. A multicenter randomized controlled trial is needed to establish the role of medical therapy in this patient population. Résumé: Introduction: En dépit du manque de données probantes, un traitement médical est souvent prescrit pour réduire le taux de dilatation aortique et prévenir la dissection aortique chez les patients ayant une bicuspidie aortique (BA). Nous avons mené une enquête anonyme pour avoir un aperçu de la pratique clinique au Canada en ce qui concerne le traitement médical utilisé pour ralentir la progression de la dilatation aortique chez les patients ayant une BA. Méthodes: Nous avons envoyé un questionnaire à 115 cardiologues en pédiatrie et à 18 spécialistes en cardiopathie congénitale de l’adulte du Canada. Résultats: Quatre-vingt-dix des 113 cardiologues en pédiatrie (80 %) ayant rempli le questionnaire ont signalé prescrire des médicaments pour réduire le taux de dilatation aortique. Certains d’entre eux, soit 75 % (61/81) ont signalé prescrire des médicaments en fonction du Z-score de la taille aortique, et 78 % (48/61) ont envisagé de prescrire les médicaments lorsque le Z-score était entre ≥ 2 et < 5. Les 25 % de répondants restants (20/81) ont signalé prescrire des médicaments en fonction du diamètre aortique absolu, et 80 % (16/20) d’entre eux ont envisagé de faire commencer le traitement médical lorsque le diamètre aortique était entre > 40 mm et < 50 mm. Concrètement, toutefois, 40 % des répondants (45/113) n’ont pas envisagé ou ont rarement envisagé de prescrire un traitement médical pour cette indication en raison de la variation dans le seuil de mise en place du traitement. Dix des 14 réponses (71 %) des spécialistes de la cardiopathie congénitale de l’adulte ont signalé prescrire des médicaments qui étaient exclus en raison de données manquantes. Conclusion: La majorité des cardiologues en pédiatrie du Canada ont signalé prescrire des médicaments pour ralentir le taux de dilatation aortique chez les patients ayant une BA. Toutefois, les critères utilisés pour prescrire un traitement médical sont hétérogènes. Un essai clinique multicentrique et à répartition aléatoire est nécessaire pour déterminer le rôle du traitement médical dans cette population de patients.
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