Summary: | Selon Platon et le jeune Socrate tel qu’il est représenté dans la première partie du dialogue Parménide, Zénon et Parménide niaient l’existence des choses visibles et multiples en faveur d’un Un solitaire et stationnaire. La doctrine des Formes proposée par Socrate dans la première partie du dialogue, aurait la capacité de sauver et l’Un et les choses visibles. Parménide formule des objections à cette doctrine, lesquelles finalement laissent Socrate sans réponse. Dans la seconde partie du dialogue le docile et très jeune Aristote soutient Parménide dans une recherche dialectique difficile à comprendre qui, tout en aboutissant à une justification de la participation, réussit à défendre et à garder l’Un aussi bien que les choses visibles. Le Zénon et le Parménide de la première partie du dialogue seraient donc réfutés, et la voie vers une explication systématique de la nature reposant sur la doctrine des Formes resterait ouverte
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