C’EST CHAUD...LA CRÉATION DANS DES ZONES DANGEREUSES
Rio de Janeiro, la « cité merveilleuse », connue dans le monde entier pour sa beauté naturelle, se caractérise également par des contrastes sociaux extrêmes. La vie dans des bidonvilles, marginalisés par la violence croissante, franchit les frontières géographiques et gagne le monde par la voix des...
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Editora da FUNDARTE
2020-09-01
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doaj-8b5cf11daa08471badd74a00810f4ced2020-11-25T01:53:22ZspaEditora da FUNDARTE Revista da Fundarte1519-65692319-08682020-09-0142420120C’EST CHAUD...LA CRÉATION DANS DES ZONES DANGEREUSESMaria da Graça Muniz LimaRio de Janeiro, la « cité merveilleuse », connue dans le monde entier pour sa beauté naturelle, se caractérise également par des contrastes sociaux extrêmes. La vie dans des bidonvilles, marginalisés par la violence croissante, franchit les frontières géographiques et gagne le monde par la voix des médias. Dans ce paysage, les enfants sont exposés à des situations de risque extrême qui s’entremêlent avec d’autres expériences, construisent des concepts ainsi que leur vision du monde. Dans les écoles publiques desservant les enfants de ces bidonvilles, la violence déborde le quotidien qui s’imprime dans leurs imaginations. Chez eux, ces éléments se combinent avec des ingrédients de l’imaginaire construisant des récits culturels riches d’expressivité. Penser l’enfant dans ce contexte particulier est un défi qui a pris de l’importance avec des recherches récentes sur l’enfance dans la scène brésilienne. Cet article présente le dessin comme un outil de construction contribuant au processus de structuration de la pensée et du regard et stimulant la créativité et la liberté de pensée. Notre réflexion prend appui sur un atelier d’image narrative développé au sein du projet « Seconde période culturelle » (Segundo Turno Cultural), qui desservait le programme « Écoles de demain » (Escolas do Amanhã). Les cas décrits ont eu lieu dans deux écoles municipales de la ville de Rio de Janeiro. La première est l’École Julia Lopes, située dans le quartier de Santa Teresa, dont la plupart des élèves proviennent d’un bidonville du Morro dos Prazeres. La seconde est l’École Anne Frank, située dans l’enceinte du Palais Guanabara, siège du gouvernement de l’État de Rio de Janeiro, dans le quartier aisé de Laranjeiras. Ces élèves-ci sont issus de familles travaillant dans le commerce et dans les condomínios (spèce des villas) de la région.http://seer.fundarte.rs.gov.br/index.php/RevistadaFundarte/article/view/800/pdf_105créationenfantzones dangereuses |
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Rio de Janeiro, la « cité merveilleuse », connue dans le monde entier pour sa beauté naturelle, se caractérise également par des contrastes sociaux extrêmes. La vie dans des bidonvilles, marginalisés par la violence croissante, franchit les frontières géographiques et gagne le monde par la voix des médias. Dans ce paysage, les enfants sont exposés à des situations de risque extrême qui s’entremêlent avec d’autres expériences, construisent des concepts ainsi que leur vision du monde. Dans les écoles publiques desservant les enfants de ces bidonvilles, la violence déborde le quotidien qui s’imprime dans leurs imaginations. Chez eux, ces éléments se combinent avec des ingrédients de l’imaginaire construisant des récits culturels riches d’expressivité. Penser l’enfant dans ce contexte particulier est un défi qui a pris de l’importance avec des recherches récentes sur l’enfance dans la scène brésilienne. Cet article présente le dessin comme un outil de construction contribuant au processus de structuration de la pensée et du regard et stimulant la créativité et la liberté de pensée. Notre réflexion prend appui sur un atelier d’image narrative développé au sein du projet « Seconde période culturelle » (Segundo Turno Cultural), qui desservait le programme « Écoles de demain » (Escolas do Amanhã). Les cas décrits ont eu lieu dans deux écoles municipales de la ville de Rio de Janeiro. La première est l’École Julia Lopes, située dans le quartier de Santa Teresa, dont la plupart des élèves proviennent d’un bidonville du Morro dos Prazeres. La seconde est l’École Anne Frank, située dans l’enceinte du Palais Guanabara, siège du gouvernement de l’État de Rio de Janeiro, dans le quartier aisé de Laranjeiras. Ces élèves-ci sont issus de familles travaillant dans le commerce et dans les condomínios (spèce des villas) de la région. |
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