Le public des textes historiographiques à l’époque macédonienne

L’ auteur essaie de montrer que la recherche concernant le public qui, dans l’ Empire byzantin et plus principalement durant la période médiobyzantine lisait (ou écoutait) les textes historiographiques, doit d’ abord examiner le statut social des lecteurs/auditeurs et ensuite la composition des text...

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Bibliographic Details
Main Author: Athanasios Markopoulos
Format: Article
Language:deu
Published: Aristotle University of Thessaloniki 2015-09-01
Series:Παρεκβολαί
Subjects:
Online Access:http://ejournals.lib.auth.gr/parekbolai/article/view/4757
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spelling doaj-8b28b4c977ba4387a2e4a915bb5dea2c2021-08-02T10:38:49ZdeuAristotle University of ThessalonikiΠαρεκβολαί2241-02282015-09-015053744260Le public des textes historiographiques à l’époque macédonienneAthanasios Markopoulos0University of AthensL’ auteur essaie de montrer que la recherche concernant le public qui, dans l’ Empire byzantin et plus principalement durant la période médiobyzantine lisait (ou écoutait) les textes historiographiques, doit d’ abord examiner le statut social des lecteurs/auditeurs et ensuite la composition des textes eux-mêmes. D’ ailleurs, il est bien accepté aujourd’ hui que malgré les différences en ce qui concerne la forme et la narration entre l’ historiographie et la chronographie, il y a des nombreux éléments communs parmi eux tandis que les auteurs disposent souvent de la même formation intellectuelle. La répartition des lecteurs/auditeurs en trois catégories décrite d’ une manière admirative par Michel Psellos dans son éloge de Syméon Métaphraste (περιττοί, σπουδαῖοι, ἰδιῶται) est toujours valable mais il n’existe aucun élément digne d’ attention suggérant que les περιττοί lisaient les œuvres historiques qui correspondaient à leur (haut) niveau de culture – comme on croyait auparavant –, laissaint les autres textes, ‘inférieurs’ au point de vue stylistique, aux σπουδαῖοι et ἰδιῶται. Cependant à l’ époque en question il y a une catégorie spéciale de public qui lisait (ou écoutait) les textes historiques, indépendamment du niveau de culture; il s’agit de tous ceux auxquels étaient destinés les biographies des nouveaux « héros », composées en grand nombre au cours de la période macédonienne.http://ejournals.lib.auth.gr/parekbolai/article/view/4757historiographie byzantine, public, lecteurs, auditeurs, Michel Psellos, Nicétas David, Photius, Basile Ier, Léon VI, Constantin VII Porphyrogénète, Syméοn Logothète, puissants, “nouveaux héros”, ἀνάγνωσις, ἀκρόασις, περιττοί, σπουδαῖοι, ἰδιῶται
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Le public des textes historiographiques à l’époque macédonienne
Παρεκβολαί
historiographie byzantine, public, lecteurs, auditeurs, Michel Psellos, Nicétas David, Photius, Basile Ier, Léon VI, Constantin VII Porphyrogénète, Syméοn Logothète, puissants, “nouveaux héros”, ἀνάγνωσις, ἀκρόασις, περιττοί, σπουδαῖοι, ἰδιῶται
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description L’ auteur essaie de montrer que la recherche concernant le public qui, dans l’ Empire byzantin et plus principalement durant la période médiobyzantine lisait (ou écoutait) les textes historiographiques, doit d’ abord examiner le statut social des lecteurs/auditeurs et ensuite la composition des textes eux-mêmes. D’ ailleurs, il est bien accepté aujourd’ hui que malgré les différences en ce qui concerne la forme et la narration entre l’ historiographie et la chronographie, il y a des nombreux éléments communs parmi eux tandis que les auteurs disposent souvent de la même formation intellectuelle. La répartition des lecteurs/auditeurs en trois catégories décrite d’ une manière admirative par Michel Psellos dans son éloge de Syméon Métaphraste (περιττοί, σπουδαῖοι, ἰδιῶται) est toujours valable mais il n’existe aucun élément digne d’ attention suggérant que les περιττοί lisaient les œuvres historiques qui correspondaient à leur (haut) niveau de culture – comme on croyait auparavant –, laissaint les autres textes, ‘inférieurs’ au point de vue stylistique, aux σπουδαῖοι et ἰδιῶται. Cependant à l’ époque en question il y a une catégorie spéciale de public qui lisait (ou écoutait) les textes historiques, indépendamment du niveau de culture; il s’agit de tous ceux auxquels étaient destinés les biographies des nouveaux « héros », composées en grand nombre au cours de la période macédonienne.
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