Post orgasmic illness syndrome: what do we know till now?

Résumé Contexte Les dysfonctions péri-orgasmiques sont très rares et nous disposons de peu d’informations sur leurs diagnostic et traitement. L’une de ces affections est le syndrome de la maladie post-orgasmique (SMPO), qui se manifeste par un groupe de symptômes handicapants affectant les hommes du...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: Maher Abdessater, Sandra Elias, Elie Mikhael, Abdalla Alhammadi, Sebastien Beley
Format: Article
Language:English
Published: BMC 2019-09-01
Series:Basic and Clinical Andrology
Subjects:
Online Access:http://link.springer.com/article/10.1186/s12610-019-0093-7
Description
Summary:Résumé Contexte Les dysfonctions péri-orgasmiques sont très rares et nous disposons de peu d’informations sur leurs diagnostic et traitement. L’une de ces affections est le syndrome de la maladie post-orgasmique (SMPO), qui se manifeste par un groupe de symptômes handicapants affectant les hommes durant les secondes, minutes ou heures après l’éjaculation. Le but de cet article est de faire une revue approfondie de la littérature sur le SMPO, afin d’élucider sa physiopathologie et son diagnostic pour mieux gérer cette maladie rare. Résultats Nous avons réalisé une revue de la littérature actualisée sur Pubmed en utilisant les termes suivants: “orgasm illness”, “post-orgasmic” and “postorgasmic illness syndrome”. Les références des 17 publications identifiées ont également été examinées pour inclure 8 autres articles pertinents dans les résultats. Le SMPO est défini par 5 critères diagnostiques préliminaires et le critère 1 comprend 7 groupes de symptômes. Les hypothèses physiopathologiques comprennent: un phénomène immunologique (le plus pertinent), un sevrage des opioïdes endogènes, une réponse neuroendocrine, une dérégulation transitoire du système nerveux autonome, une hypersensibilité et des désordres des cytokines. Les diagnostics différentiels incluent: la prostatite chronique, l’orgasmolepsie, la céphalée orgasmique bénigne, l’éternuement et la rhinorrhée, la dysphorie post-coïtale, l’asthme post-coïtal et la rhinite. Les traitements n’ont été que symptomatiques par antihistaminiques, anti-inflammatoires non stéroïdiens, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine et benzodiazépines. Un essai thérapeutique de désensibilisation avec du sperme autologue a été couronné de succès. Conclusion Le SMPO est une maladie rare sous-diagnostiquée, probablement à cause de sa physiopathologie peu claire, conduisant à un manque d’options thérapeutiques. Des études supplémentaires sont nécessaires pour étudier la prévalence, la physiopathologie et la prise en charge de cette maladie débilitante.
ISSN:2051-4190